Politique




La faim coûte chère en Afrique

Le Lancement officiel de l’Etude sur le Coût de la Faim en Afrique au Mali (COHA), a eu lieu, ce mardi…

Le Lancement officiel de l’Etude sur le Coût de la Faim en Afrique au Mali (COHA), a eu lieu, ce mardi 07 février au Centre International de Conférence de Bamako. Elle visera à faire le point sur la malnutrition afin de mieux la combattre.

Le ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de l’Intégration Africaine Abdoulaye Diop, le Ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé et celui de l’Action Humanitaire Hamadoun Konaté ont pris part à la cérémonie. Étaient également présents Mme Silvia Caruso représentante du PAM au Mali, Mme Mbaranga Gasarabwé coordinatrice résidente du système des Nations Unies au Mali, SEM Marck André Fredette ambassadeur du Canada au Mali, et le Dr Margaret Agama-Anyetei, représentante de l’Union africaine. Organisées par le Gouvernement du Mali à travers la Direction Nationale du Budget, en partenariat avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM), ces études seront mises en œuvre par un Comité National de Pilotage (CNP), composé de tous les services techniques centraux intervenant dans le domaine de la nutrition, de la production et des statistiques nationales

Cette étude débutera fin février et s’étendra sur une période de 6 mois qui pourra être raccourcie. Son objectif principal est de poser le diagnostic sur les effets néfastes de la malnutrition et de la sous-nutrition sur le développement et la croissance d’un pays, afin de mettre sur pied les moyens de lutter contre ce fléau. Pour ce faire, un comité multi-sectoriel sera mis en place pour l’élaboration et le déroulement des opérations sur le terrain. Les résultats obtenus à l’issue de cette étude permettront aux décideurs politiques de prendre les mesures nécessaires et idoines de lutte contre la malnutrition et la sous-nutrition, permettant une meilleure contribution à la vie économique et sociale d’un pays. « Cela nécessite une approche multi-sectorielle et la mobilisation de tous les Partenaires Techniques et Financiers, mais aussi et surtout, de toutes les forces vives de la Nation », explique Abdoulaye Diop. La malnutrition et la sous-nutrition causent environ 50% de mortalité infantile. Au Burkina, cela fait perdre au moins 400 milliards de francs CFA par an.

Les données de ces études seront analysées par le CNP avec l’appui des bureaux du PAM à Addis-Abeba et à Bamako et les résultats préliminaires feront l’objet d’un examen critique et d’une pré-validation par les experts régionaux de la Commission économique pour l’Amérique Latine et des Caraïbes (CEPALC) et du PAM.