Fespaco 2013 : le Mali à la conquête de « l’Etalon d’Or » du Yennenga

Le festival panafricain du film de Ouagadougou promet de belles images. Au total, 101 films de 35 pays seront en…

Le festival panafricain du film de Ouagadougou promet de belles images. Au total, 101 films de 35 pays seront en compétition officielle dans différentes catégories : longs métrages, courts métrages, documentaires, séries télévisées à  cette 23è édition, dont le thème est « Cinéma africain et politiques publiques en Afrique ». En conférence de presse, Baba Hama, ministre de la Culture et du Tourisme a surtout insisté sur la nécessité de réfléchir aux moyens de développer le cinéma africain et par extension burkinabè. Le Mali en compétition pour l’Etalon d’Or du Yennenga Cette année, le Mali sera représenté au Fespaco avec 4 films majeurs. Il s’agit de deux films dans la catégorie télévision : « Les Concessions » de Ladji Diakité, Léopold Togo, Ibrahim Touré, Abdoulaye Dao, Madjé Ayité et produit par le CNCM, et « Les Rois de Ségou » (saison 2, et une série de 20 épisodes de 26 minutes) de Boubacar Sidibé. Dans la catégorie documentaire, le film « Hamou-Beya » (pêcheurs de sable) défendra les couleurs du Mali. Côté long métrage, le Mali se lance à  la conquête de l’Etalon d’or de Yennega avec l‘œuvre «Toiles d’araignées » du réalisateur Ibrahim Touré. Transposition du roman sur l’écran noir, «Toiles d’araignées » est un récit époustouflant qui plonge dans les affres du régime de l’ex-dictateur Moussa Traoré. Mais « Toiles d’araignées », C’’est aussi le titre du roman autobiographique d’Ibrahim Ly. Jeune professeur de mathématiques, militant contre l’arbitraire, pour la justice sociale, les droits et les libertés, il devient membre d’un regroupement clandestin de l’époque appelé le PMRD (Parti malien pour la révolution démocratique) o๠se trouvaient des patriotes engagés dans la lutte contre la junte militaire au pouvoir à  Bamako. Nous sommes dans les années 1970. Financer le cinéma africain Fête du cinéma et des réalisateurs, le festival de Ouagadougou, au-delà  des projections, entend promouvoir l’entreprenariat culturel grâce à  la mise en place d’un mécanisme de soutien technique et financier. Sur le plan du tourisme, le gouvernement a également annoncé la création d’un label qualité destinés aux hôtels du Burkina. Si le festival brasse du monde, se pose encore et toujours la problématique des salles de cinéma qui n’en finissent plus de fermer en Afrique. Ouagadougou peut s’enorgueillir d’en posséder encore de belles comme le ciné Neerwaya, Oubry ou encore le Burkina en plein centre ville. C’’est dans ces lieux cultes que les aficionados du cinéma verront de belles œuvres cinématographiques.