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FESPAM: c’est parti pour la 9è édition!

Le FESPAM dont l'objectif premier est de promouvoir et valoriser la musique africaine dans ses trois grandes dimensions (traditionnelle, moderne…

Le FESPAM dont l’objectif premier est de promouvoir et valoriser la musique africaine dans ses trois grandes dimensions (traditionnelle, moderne et religieuse) va rassembler jusqu’au 20 juillet , près d’un millier de festivaliers venus de la diaspora et de plusieurs pays africains. Selon le président du Comité, le ministre congolais de la culture et des arts, Jean-Claude Gakosso, le thème retenu « Les musiques africaines, facteur d’authenticité et vecteur du développement » répond au sursaut des pays émergents. «Après l’Asie et l’Amérique latine, le tour revient aujourd’hui à  l’Afrique. Notre continent est en effet à  son tour convoqué au rendez-vous de l’émergence. à‰mergence au-dessus des ténèbres de son interminable Moyen-âge. à‰mergence dans le cénacle du développement économique, du progrès social et de la raison», a-t-il précisé. La direction générale du festival a, par ailleurs, indiqué que cette édition sera honorée par la présence de Mme Irina Bokova, directrice générale de l’Unesco. Un menu varié allant des ateliers sur les droits d’auteurs, d’un marché de la musique africaine (MUSAF), d’un symposium et d’une exposition d’instruments de musique traditionnelle, outre les spectacles populaires dans les coins et recoins de Brazzaville sera proposé aux spectateurs. Une 8ème édition arrêtée suite à  une bousculade Il est à  signaler que la 8ème édition du FESPAM en 2011 avait été arrêtée un jour après son lancement par le gouvernement, suite à  un incident tragique qui avait occasionné sept morts et de nombreux blessés lors de la cérémonie d’ouverture. l’incident avait eu pour origine une bousculade à  l’entrée du stade Félix Eboué o๠se déroulait un spectacle inédit des Brésiliennes vêtues de tenues à  l’image de celles du carnaval de Rio de Janeiro. Pour la bonne tenue de cette édition, il a été recommandé au Commissariat général du festival, entre autres d’observer rigoureusement les critères de sélection des artistes, de mettre en place une sécurité spécifique à  l’événement. « Nous avons fait recours à  l’expertise extérieure pour prêter main forte à  la police et la gendarmerie nationales », a confié le ministre Jean-Claude Gakosso. Le Festival panafricain de musique qui est une initiative de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) devenue l’Union africaine (UA) afin de promouvoir la musique africaine, d’aider à  la création d’un marché de la musique africaine, de créer une émulation entre les musiciens dans un environnement de fête, est célébré tous les deux ans.