Finance islamique : Ouverture d’un séminaire international à Bamako

Ce vendredi,les travaux de l'atelier de réflexion sur l'instauration de la finance islamique au Mali s'ouvriront. Ce séminaire regroupera les…

Ce vendredi,les travaux de l’atelier de réflexion sur l’instauration de la finance islamique au Mali s’ouvriront. Ce séminaire regroupera les professionnels des banques et établissements financiers, des assurances, des cadres de l’administration, les gestionnaires de projets, les opérateurs économiques, les juristes, les leaders religieux, les chercheurs, etc. l’objectif de cette rencontre est de procéder à  l’introduction générale sur la finance islamique (concept, historique, principes); la présentation des structures de l’industrie financière islamique et leur rôle dans le développement de la finance islamique. Aussi, le séminaire de Bamako fera la présentation des différentes opérations de financement islamique. Faible taux de bancarisation dans la zone UEMOA Selon le directeur général de la FID, M. Baba Moulaye Haà¯dara, la finance islamique offre des services bancaires et produits financiers compatibles avec la loi islamique. Le taux bancarisation islamique dans la zone UEMOA est de 1%, explique M. Haà¯dara. Qui ajoute que ceci est excessivement faible par rapport à  la demande des services financiers islamiques. « Le crédit islamique s’appuie sur l’épargne réel et celle-ci ne peut dégager un rendement que si elle est directement investie dans des activités productives » a déclaré le directeur général de la FID. Avant d’ajouter : « les contrats sont basés sur des activités d’achat, de ventes des biens et des services ainsi que la fourniture de service d’une part et des dispositions de partage, de pertes et de profits d’autre part ». Abondant dans le même sens, le président du Conseil d’administration de la FID a expliqué que l’arrivée de la finance islamique devra constituer une alternative à  la banque classique. Selon Mamadou Baba Sylla « on a trop abusé du taux d’intérêt dans les banques classiques ». « Il n’y a pas de mode de financement qui soit meilleur que celui de la finance islamique » explique le banquier. Pour qui, « il n’y a que les banques islamiques pour aider les pays pauvres à  se développer ». Ce séminaire de deux jours à  Bamako devra donc aboutir à  des échanges fructueux entre les participants en vue de l’instauration de la « Financière Banque Islamique « (FID).