Financement des petites et moyennes entreprises (PAF/PME) : la BRS s’implique !

Fruit du partenariat entre le FDE et la BRS Ce financement bancaire a été possible grâce au projet d'appui au…

Fruit du partenariat entre le FDE et la BRS Ce financement bancaire a été possible grâce au projet d’appui au financement des petites et moyennes entreprises (PAF/PME).. Le lancement officiel de cet important projet a eu lieu le lundi 10 mai 2010 à  l’hôtel Radisson Blue sous la présidence du premier ministre, Modibo Sidibé. On notait également la présence du ministre de l’Industrie, des Investissements et du Commerce, Ahmadou Abdoulaye Diallo, celui de l’Economie et des Finances, Sanoussi Touré et du directeur général de la BRS-Mali. Dans le cadre de l’opérationnalisation de la stratégie de croissance accélérée adoptée par le gouvernement en vue de la réalisation d’un objectif majeur du PDES à  l’endroit des petites et moyennes entreprises, le PAF/PME a été adopté par le conseil des ministres le 18 février 2009. Il est le fruit de l’accord de partenariat entre le fonds de développement économique (FDE), la BRS et le fonds auto renouvelable pour l’emploi( FARE) en date du 5 novembre 2009. Le projet a pour objectif de renforcer le tissu des petites et moyennes entreprises à  travers l’accès de 200 petites et moyennes entreprises au financement bancaire à  travers la BRS-Mali. Il permettra de créer un mécanisme de financement de 200 prêts aux PME et projets de PME qui seront garantis par le FDE et cautionnés par le FARE sur le fonds mis à  la disposition par le gouvernement du Mali. Le coût global est estimé à  2.695.000.000 de F CFA. Il est financé comme suit : gouvernement du Mali (595.000.000 F CFA), soit 22,8%, BRS-Mali (2.000.000.000 F CFA), soit 74,21% et les bénéficiaires (100.000.000 F CFA), soit 3,71%. Selon le ministre de l’Industrie, des Investissements et du Commerce, Ahmadou Abdoulaye Diallo, pour le démarrage du projet, 35 dossiers sur 75 reçus ont été approuvés par le comité de crédit de la BRS-Mali. Le coût global de ces 35 projets est estimé à  354.392.268 F CFA, ce qui représente un coût moyen d’environ 10 millions par projet. Les secteurs concernés par le projet Poursuivant son intervention, le ministre a souligné que les secteurs d’activités concernés sont l’élevage (13 projets), l’alimentation (11 projets), les bâtiments et travaux publics (06), le textile et l’habillement (03) et l’assainissement (02). Le taux d’intérêt applicable est de 11% et la durée de remboursement est fixée à  48 mois avec un différé éventuel de 6 mois. La valeur ajoutée globale, la 3ème année d’exploitation est estimée à  373.041.472 F CFA et il sera crée ou consolidé 239 emplois directs. Ahmadou Abdoulaye Diallo a rassuré que tous les 35 bénéficiaires feront l’objet d’un coaching, afin d’assurer une utilisation efficiente des prêts et leur remboursement dans les délais prescrits. Il a lancé un vivrant appel aux bénéficiaires du projet pour qu’ils fassent preuve d’exemplarité à  travers une utilisation judicieuse des fonds qui seront mis à  leur disposition. Avant de rappeler que le taux de remboursement des crédits bancaires le plus de l’UEMOA serait du Mali. « Ce qui est fort dommageable à  la relation de confiance mutuelle qui doit nécessairement exister entre les entreprises et les banques » a-t-il conclu. Toute assurance a été donnée par la représentante des bénéficiaires Mme Dembélé Fatoumata Cissé pour le bon remboursement de ses crédits avant d’inviter ces camarades beneficiare d’engager pour la réussite de ce dit projet. Auparavant sous le coût de l’émotion, Mme Dembélé Fatoumata Cissé indique que ce projet est d’une importance pour eux car C’’est le calvaire des entreprises à  la recherche du financement est devenu un vieux souvenir. « Fini les tractations de recherches de financement, fini de voir nos efforts effondrer » rappelle t-elle. Après la remise des chèques géants aux bénéficiaires par le directeur général de la BRS, le premier ministre, Modibo Sidibé a déclaré « je suis là  pour soutenir au nom du président de la République. l’ambition du gouvernement est de se battre pour la prospérité du Mali. Il va falloir que nous orientions vers le financement des PME. »