Fondation Aga Khan, à l’oeuvre pour le développement de Mopti

Pour éclairer la lanterne des hommes des medias sur ces activités, le programme Développement coordonné dans la région de Mopti…

Pour éclairer la lanterne des hommes des medias sur ces activités, le programme Développement coordonné dans la région de Mopti (PDCRM) a organisé une visite de terrain du 12 au 14 novembre 2015. Cette mission était conduite par M.Zana Koné, directeur du bureau Mopti, accompagné d’ Ibrahim Diallo, chargé de communication de la fondation, la directrice de la fondation Orange Hawa Diallo, et différents chefs de programmes intervenants dans la Venise malienne. Pour rappel le réseau Aga Khan de Développement, Afrique de l’ouest a été créé par son altesse Aga Khan et est placé sous sa direction. Le réseau est composé de onze agences regroupant plusieurs institutions et programmes œuvrant principalement dans les régions les plus pauvres d’Asie et d’Afrique dont le Mali. Parmi ces agences, la Fondation Aga Khan s’illustre dans l’aide humanitaire. Au Mali, la Fondation met en œuvre le programme coordonné dans la région de Mopti (PDCRM). Mopti, 5ème région administrative du Mali, située à  640 km de la capitale malienne n’a pas été choisi au hasard pour bénéficier les réalisations de la Fondation. Elle est l’une des régions la plus pauvre du Mali et dont la mamelle nourricière de son économie qu’est le tourisme a été durement frappée par la crise sécuritaire. La Fondation intervient dans les domaines des activités d’éducation, de santé et de la société civile en dehors rurales. Construction de maternités rurales, un grand soulagement des femmes rurales A Barbé et Dio, la délégation s’est rendue le vendredi 13 novembre pour visiter les maternités rurales construites par la synergie d’action de la Fondation Orange et la Fondation Aga Khan. Ces joyaux architecturaux sont dotés d’équipements médicaux. Le samedi 14 novembre, la délégation a visité les maternités rurales de Youré, Bangassa Toumadiana. Dans ces localités, la joie se lisait sur les visages des femmes et leurs époux qui manquaient de mots pour exprimer leur joie à  ces deux fondations. « Merci la Fondation Aga Khan et La Fondation Orange pour nous avoir offert gratuitement une maternité. C’’est désormais un mauvais souvenir pour nous d’amener les femmes à  l’accouchement à  dos d’âne au centre de santé », témoigne Bourama Coulibaly à  Toumadiana. Zana Koné, le directeur régional du réseau et chargé de la mise en œuvre, expliquera que C’’est à  la demande de la Fondation Aga Khan que la Fondation Orange Mali a financé la réalisation des 15 maternités rurales à  hauteurs de 200 millions environs. Il a demandé au comité chargé de la gestion de ces maternités, de faire un bon usage et de ne pas tomber dans la séduction des vendeurs de médicaments illicites pour approvisionner leurs centres de santé. « Je vous demande de collaborer avec le CSCOM pour vos approvisionnements en médicaments. N’achetez pas des médicaments illicites qui sont néfastes pour la santé des enfants et les femmes enceintes », a-t-il conseillé. La complicité du duo témoigne de la volonté des deux fondations à  contribuer à  l’amélioration de la santé des populations. Si la Fondation Orange Mali a financé la construction de ces maternités, C’’est la Fondation Aga Khan qui s’est chargée de la formation de la communauté pour le bon fonctionnement des centres de santé. Au-delà  de la santé, la Fondation Aga Khan fournit des efforts pour appuyer le gouvernement malien dans la réalisation des infrastructures scolaires à  travers la construction des salles de classe, des cantines scolaires. Aujourd’hui, 195 villages de la région sont couverts par le programme qui forme aussi des adultes dans l’apprentissage des langues nationales. Dans le domaine de l’éducation, la Fondation Aga Khan a investi plus de 900 millions. A Barbé, Sarema elle a également construit des écoles et des cantines scolaires. Le réseau Aga Khan a, à  travers son programme de développement agricole, formé les producteurs sur la culture des semences. A ce niveau, le réseau Aga Khan se fixe l’objectif d’améliorer les systèmes de production maraichères. Et aussi d’améliorer la conservation et la transformation des produits maraichers, de créer des champs écoles paysans destinés à  la démonstration de techniques agricoles, de tests variétaux et de multiplication de semences améliorés. A Sofara comme à  Mandiana, les producteurs ont vivement salué la Fondation pour les avoir appris les techniques de multiplication des semences améliorées. Issa Sacko est un grand semencier affirme être l’un des grands fournisseurs de semence à  Madiama. « Grâce à  Aga Khan, je cultive 8 hectares de semences par an », témoigne t-il. La dernière étape de cette visité était à  Bounguel. Dans cette localité, le respect du genre est une réalité palpable. Les hommes et les femmes travaillent ensemble, en franche collaboration. La mission a pris fin par la démonstration des femmes matrones dans la réalisation du « didèguè » fabriqué à  base de céréales, du sucre, ou du miel. « Ces produits locaux sont très riches en vitamines pour lutter contre la malnutrition », a expliqué Docteur Cheick Diallo, chef de programme « Didèguè ».