Cette cérémonie s’inscrit dans le processus continu de consolidation du Fonds Climat Mali dont les premiers jalons ont été posés en janvier 2012. Le processus a démarré en décembre 2013 avec la signature du premier accord tripartite de financement Mali-Suède-PNUD d’un montant d’environ 2,5 milliards de F CFA attribués par le Royaume de Suède. La Norvège vient d’apporter à son tour, une contribution qui s’élève à 1.095.907.782 FCFA. La cérémonie de signature de l’accord s’est déroulée hier mercredi 19 novembre 2014, au ministère de l’environnement en présence du ministre dudit département Abdoulaye Idrissa Maà¯ga, de l’ambassadeur du Royaume de la Norvège au Mali, Mme Hege Hertzberg, du représentant résident du PNUD au Mali, David Gressly. « Les changements climatiques affectent de manière significative la vie sociale et économique du Mali et de nombreuses mesures sont prises pour y faire face. Toutefois, l’un des principaux obstacles à l’efficacité durable de la lutte contre les effets du changement demeure à ce jour, la faible mobilisation des ressources financières et des partenariats techniques. (…) » a déclaré le ministre de l’environnement avant d’ajouter que ce Fonds « contribuera à l’atteinte des objectifs découlant de la stratégie nationale pour une économie verte et résiliente au changement climatique ». Selon M. Gressly « la gestion de l’environnement ne peut être traitée indépendamment des autres questions de développement, mais doit au contraire être intégrée dans les efforts de réduction de la pauvreté et de développement durable ». A travers cette signature tripartite, « nous entendons accompagner les communautés maliennes dans leurs efforts d’adaptation et d’atténuation aux effets néfastes des changements climatiques » a-t-il ajouté. Le ministre de l’environnement a, par ailleurs, rassuré les partenaires techniques et financiers de la bonne gestion du Fonds Climat. « Cette gouvernance sera aussi marquée par les traits d’une gestion transparente, autonome des ressources dédiées à l’utilisation des normes internationales de surveillance financière, de transparence et de reddition des comptes » a souligné M. Maà¯ga.
