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Foot malien : Giresse reprend du service

En 2010, après l'échec en Coupe d'Afrique des nations 2010, Alain Giresse est nommé sélectionneur du Mali après le limogeage…

En 2010, après l’échec en Coupe d’Afrique des nations 2010, Alain Giresse est nommé sélectionneur du Mali après le limogeage de Stephen Keshi du Nigeria. Le Mali remonte donc sur un podium de la CAN après 40 années, en gagnant pour la première fois la petite finale, C’’est-à -dire la troisième place face au Ghana 2-0, alors même que les aigles avaient précédemment perdu en 1994, 2002 et 2004. Un palmarès que nombreux analystes attribuent jusqu’aujourd’hui au technicien français, Alain Giresse. D’autres vont jusqu’à  qualifier les années 2010-2012 comme celle de la rédemption du football malien. C’’est dans ce contexte que la fédération malienne de football (Femafoot) en appelle une fois de plus aux compétences de cet homme qui a permis aux Aigles de se surpasser et de faire honneur à  la nation malienne. Cependant, en mai 2012, lorsqu’Alain Giresse quitte son poste de sélectionneur du Mali faute d’un accord avec la fédération, c’est parce que les mésententes étaient de taille entre les parties. A 62 ans, Alain Giresse va redevenir à  partir du jeudi 19 mars, le nouveau sélectionneur du Mali après le Sénégal, qui avait été éliminé dès la phase de groupe de la CAN 2015. Mais à  quel prix ? Un Giresse perdant ou gagnant Lorsque Giresse faisait ses bagages en 2012, il était question d’un désaccord financier entre lui et la fédération malienne de football. A l’époque, Moussa Konaté, le premier vice-président de la (Femafoot) a été celui-là  qui apprenait au technicien français sa fin de mission au Mali arguant que le salaire de Patrice Carteron, son remplaçant était bas de 10 millions par rapport aux autres candidats y compris celui d’Alain Giresse. Il s’agissait entre autres de sa prime de téléphone, de corps médical et de sa mise sous influence pour la sélection des joueurs. Alors, pourquoi la Femafoot revient elle vers cet homme ? Une chose est certaine, rares sont les pays qui accueillent à  bras ouvert un sélectionneur qui n’a pas pu passer la phase de groupe avec sa sélection précédente, mais le Mali est sur le point de le faire. Il ne reste plus qu’à  souhaiter courage aux fervents supporters.