Forum National pour la paix et la stabilité, les partis politiques mobilisés

«Â Il ne faut pas que les maliens sombrent dans la panique inutile et fassent plus de dégâts que les terroristes…

«Â Il ne faut pas que les maliens sombrent dans la panique inutile et fassent plus de dégâts que les terroristes eux-mêmes, car C’’est ce qu’ils veulent et là  nous aurons perdu pour de vrai, car ils auront réussi à  immobiliser nos volontés et briser notre unité… », a déclaré Madani Tall, le président du parti Avenir et Développement du Mali en réaction aux évènements survenus à  Bamako, Kati et certaines capitales régionales. A l’instar de plusieurs autres partis politiques, l’ADM, a vivement condamné les actes perpétrés au Nord du Mali et s’inscrit dans la politique de restauration de l’Unité nationale au Mali. Un plan d’action pour la paix au Nord Mali Consciente de la gravité de la situation, la classe politique malienne va lors du forum National pour la Paix et la Stabilité, qui doit se tenir à  Bamako du 17 au 19 Février 2012, proposer un plan d‘actions. Choguel Maiga du Mouvement pour le Renouveau(MPR) et Tiébilen Dramé du PARENA sont les têtes pensantes de ce forum. Les leaders politiques se sont même rencontrés à  l’Assemblée Nationale autour de Dioncounda Traoré, président de l‘Assemblée Nationale. Pacification du pays en vue de l’organisation rapide des élections, C’’est le but de la manœuvre. En effet, beaucoup de citoyens ont manifesté leur inquiétude quant à  la tenue du scrutin du 29 avril prochain, dans le Nord et qui pourrait reporter l’échéance. A l’issue de ce forum, un document intitulé Plan d’Actions pour la Paix et la Stabilité devra être proposé lors du Forum. Un document en trois parties, qui reprendra le contexte de l’élection, les propositions d’actions et la conclusion. En clair, l’objectif est de restaurer la confiance dans les forces armées maliennes, de renforcer la coopération sous-régionale avec les pays voisins pour renouer le dialogue avec les groupes rebelles, notamment le Mouvement National de Libération de l’Azawad(MNLA) qui revendique l’indépendance du peuple de l’Azawad. La Haute représentante de l’Union Européenne pour les affaires étrangères et la sécurité politique au Mali, Mme Catherine Ashton, a appelé à  une cessation des hostilités et l’instauration d’un dialogue inclusif qui engage toutes les parties au conflit. Le dialogue s’annonce malgré tout difficile avec la récente déclaration du MNLA qui a affirmé, que la guerre en cours contre le pouvoir central de Bamako « relève de la seule responsabilité du gouvernement malien qui n’a jamais sérieusement envisagé le dialogue pour la prise en charge de l’avenir des populations de l’Azawad ».