InternationalAfrique, International




Francophonie : Qui est le candidat idéal pour l’’Afrique ?

Qui du congolais Henri Lopes, de la canadienne Michaelle Jean ou du Burundais Pierre Buyoya, va l'emporter ? A un…

Qui du congolais Henri Lopes, de la canadienne Michaelle Jean ou du Burundais Pierre Buyoya, va l’emporter ? A un mois du sommet de la francophonie, les tractations se multiplient pour mettre en exergue un candidat idéal au poste de secrétaire général de l’organisation internationale de la francophonie ; La course qui met aux prises plus d’un continent, a des allures de campagne présidentielle, tant le lobbying est intense pour favoriser l’un ou l’autre des candidat. Candidat du consensus ? « Pierre Buyoya constitue un bon profil, estime Chantal, expatriée au Mali et originaire du Rwanda ». Pour elle, l’ancien président du Burundi connaà®t l’Afrique comme sa poche. D’un autre côté, Henri Lopes, homme de lettres, ambassadeur, suscite l’adhésion de certains francophiles, qui voit dans son élection, une promotion certaine du français en Afrique, même si certains lui reprochent sa proximité avec le pouvoir actuel. La francophonie reste cependant une organisation ultra politisée désormais. Elle a voix au chapitre et en dehors de la promotion du français, langue de partage de plusieurs pays du continent, elle se prononce sur les grands enjeux politiques du continent, fait de l’observation électorale, et sert de médiation dans les conflits. La francophonie est devenue cette organisation qui égale les Nations Unies ou l’Union Africaine. Aussi pour séduire les africains, le mauricien Jean Claude de l’estrac, multiplie les communiqués et courtise ses pairs. Celui qui dans une interview à  Jeune Afrique, a estimé que l’OIF avait besoin de « concret », après une visite en août dernier, revient sur le continent. Ainsi, s’engage t-il dans une dernière ligne droite avant la désignation du nouveau secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) lors prochain sommet des chefs d’Etat prévu à  Dakar, les 29 et 30 novembre. Selon l’agence de presse, APS, cette deuxième tournée africaine permettra à  Jean Claude de l’Estrac « d’échanger avec les principaux acteurs de la scène politique, économique et culturelle, pour un large tour d’horizon de leurs attentes vis-à -vis de l’Organisation internationale de la Francophonie ». Malgré tout, De Lestrac est vu comme un candidat très peu au fait des dossiers du continent. Une femme dans la course Face à  ces hommes, figure une femme. La canadienne Michaà«lle Jean, l’ancienne gouverneure générale du Canada, possède un passeport canadien (son pays d’adoption), est mariée à  un Français, en plus d’avoir ses racines en Haà¯ti, une terre dont l’histoire et le destin rappellent le continent de Senghor, un des pères de l’actuelle OIF, écrit le juriste et romancier Blaise Ndala. La canadienne serait même la candidate de la France face à  ses messieurs, dont certains bénéficient de soutiens avant l’heure. Ainsi affirme t-on que Macky Sall soutient le congolais Henri Lopes ou encore Buyoya, ferait consensus, auprès de nombreux chefs d’Etats africains. Mais, « à€ six semaines de Dakar, il semble que Paris ait finalement opéré son choix en renvoyant dos à  dos le Mauricien et le Burundais. En effet, en annonçant une visite d’à‰tat au Canada du 2 au 4 novembre, autrement dit à  la veille de l’ouverture du Sommet qui aboutira à  l’élection attendue, Hollande envoie un signal on ne peut plus clair à  ses partenaires du Sud : puisque l’Afrique est incapable de se mettre d’accord sur un nom, la France choisit Michaà«lle Jean, qui se présente comme « une enfant d’Afrique » qui fait consensus », conclut Ndala. Du 29 au 30 novembre, la capitale sénégalaise vibrera au rythme de la francophonie et le sommet révèlera aussi le nom du successeur d’Abdou Diouf. Le suspense jusqu’ici reste entierÂ