Fusion URD- PDR : Un nouvel élan pour Soumaila Cissé en 2012

Une leçon de réalisme politique Le PDR, Parti pour la démocratie et le renouveau (Dun Ka Fa Ton) présidé par…

Une leçon de réalisme politique Le PDR, Parti pour la démocratie et le renouveau (Dun Ka Fa Ton) présidé par Kalilou Samaké vient de fusionner avec l’Union pour la République et la Démocratie (URD), fondé par Soumaila Cissé et présidé par Younoussi Touré. Le protocole d’accord constatant la fusion a été signé par le président du PDR, Kalilou Samaké, et la 4è vice-présidente de l’URD, Mme Coulibaly Kadiatou Samaké. Parti moyennement représentatif, le PDR compte en son sein quelques figures emblématiques de l’ère démocratique. Le parti qui a compté jusqu’à  2 députés et 207 conseillers municipaux a connu ces derniers temps une contreperformance en ne réussissant à  faire élire aucun député et en se contentant de 107 conseillers communaux. Le président a donc appelé les militants à  faire preuve de réalisme politique. Pour Kalilou Samaké « la sagesse politique veut qu’à  un certain âge, qui refuse le mariage, risque de se retrouver seul ». Selon le président du PDR « les vulnérabilités des partis politiques les condamnent à  constituer de grands ensembles homogènes ». Désormais, c’est à  l’URD de savoir tirer profit de ces renforts. Le parti de la poignée de main renforce ainsi encore plus son emprise sur le paysage politique malien. Les présidentielles de 2012 s’annoncent serrées avec quelques formations de plus en plus fortes et qui ne cachent pas leurs ambitions. Tourner le dos à  ATT ? Certains observateurs se demandent, comme notre confrère le Zénith Balé, si le président du parti n’a pas accepté cette fusion pour mieux barrer la route aux « amis d’ATT » ? Après l’élection et la réélection de ATT, ce dernier aurait promis à  Kalilou Samaké un portefeuille ministériel ou le poste de Directeur général des impôts. l’expérience de M. Samaké dans ce dernier domaine est incontestable. Déçu par la promesse non tenue, il aurait ensuite été approché pour être un cadre du PDES (proche d’ATT). En vain. Toutes ces tentatives ayant échoué, alors que Kalilou a des ambitions, il aurait opté pour l’URD. Le PDR s’est donc trouvé un point de chute, l’URD. Lequel est aujourd’hui incontournable t. D’autres source nous sur la scène politique malienne, en tant que seconde force politique du pays. De bonnes sources nous informent que d’autres regroupements flottent dans l’air au profit de l’URD. Il s’agira alors de recevoir de nouveaux adhérents venus d’horizons divers, aussi variés que complexes, voire divergents.