G20 : Quel bilan ?

Inscrite à l’agenda du G20 2017, l’Afrique à défaut d’un plan Marshall pour son développement, bénéficie d’un appui technique pour…

Inscrite à l’agenda du G20 2017, l’Afrique à défaut d’un plan Marshall pour son développement, bénéficie d’un appui technique pour encourager les investissements privés. Avec en ligne de mire la réduction de la migration clandestine.

Le G20, regroupant les pays les plus industrialisés du monde et l’Union Européenne, s’est réuni à Hambourg du 06 au 08 juillet 2017. Le sommet a pris acte du retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat dont le caractère « irréversible » a pourtant été reconnu par les 19 autres.

Sur le commerce mondial, la rencontre s’est contenté d’un compromis difficile à mettre en œuvre entre la réaffirmation de sa volonté de lutter contre « le protectionnisme » et la reconnaissance aux pays de l’usage d’ « instruments légitimes de défense commerciale ».

Autre temps fort de ce sommet, la rencontre entre le président américain Donald Trump et son homologue Russe Vladimir Poutine qui a duré plus de deux heures. « Des échanges vigoureux » mais « une alchimie positive », a jugé le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson. Le président russe a de son côté estimé que les Etats Unis étaient devenus plus « pragmatique » sur le dossier syrien, ajoutant qu’il « y a une compréhension mutuelle qui fait que si on unit les efforts, nous pouvons beaucoup faire ».

Et pour la première fois, l’Afrique était inscrite à l’agenda officiel avec la volonté d’aider « les pays africains intéressés » en encourageant « le secteur privé à saisir les opportunités économiques pour une croissance durable et la création d’emplois ». Objectif affiché de cette « aide », réduire les flux migratoires en direction de l’Europe en offrant aux candidats poussés à l’exil par la pauvreté à s’établir chez eux.

Un engagement qui ne satisfait pas les ONG qui souhaitaient « un véritable engagement pour l’éducation, l’emploi et l’émancipation de la jeunesse africaine ».

Autre limite de cet appui technique à investir en Afrique, il concerne sept pays qui attirent déjà les investisseurs et qui sont loin d’être les premiers pays d’émigration.