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Jean Ping bloqué au Gabon

L'interdiction par les autorités d'un  meeting de Jean Ping qui devait se tenir ce lundi 4 septembre dans la capitale gabonaise et l'interdiction…

L’interdiction par les autorités d’un  meeting de Jean Ping qui devait se tenir ce lundi 4 septembre dans la capitale gabonaise et l’interdiction de sortie du territoire de plusieurs leaders de l’opposition ne sont pas pour calmer les choses, un an après l’élection d’Ali Bongo.

Son principal opposant et challenger, qui n’a pas reconnu les résultats et se considère donc comme le président élu, n’en démord pas et entend d continuer à mobiliser ses troupes. M. Ping a ainsi exhorté le 18 août les Gabonais à « se lever comme un seul homme pour marquer solennellement (son) arrivée au pouvoir ». Il a dans la foulée été interdit de sortie de même que son allié l’ex-Premier ministre Casimir Oye Mba. « Cette mesure est consécutive aux propos séditieux de Jean Ping tenus le 18 août 2017 quand il appelait au trouble à l’ordre public, à la rébellion et à l’insurrection », a expliqué le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Jean-Eric Nziengui Mangala. Selon lui, cette décision « administrative provisoire » concernant  » qui vise les responsables des partis politiques et personnalités au sein de la Coalition pour la Nouvelle République (CNR) autour de Jean Ping.

La manifestation de ce 4 septembre avait pour objectif de rappeler ce que Ping et ses partisans clament depuis un an, à savoir qu’il est le « président élu » du Gabon. Ces appels à manifester mobilisent moins, malgré un dynamisme de la diaspora en sa faveur, mais la situation de bras de fer permanent entre le président et son ancien allié empoisonnent la vie des Gabonais.