Gao : le cholera est sous contrôle

34 cas, 2 décès, c'est pour l'heure le bilan de l'épidémie de choléra dans l'aire de santé de Wabaria à …

34 cas, 2 décès, c’est pour l’heure le bilan de l’épidémie de choléra dans l’aire de santé de Wabaria à  une dizaine de Kilomètre de la ville Gao. Cette information diffusée la semaine dernière a provoqué une vague d’inquiétude quand on sait la situation patriculière que vivent les populations de cette zone. C’est donc pour donenr plus de précisions et surtout rassurer l’opinion que le DIrectuer National de la Santé a donné un point de presse. Sans eau potable, les familles boivent l’eau du fleuve Le cholera est une toxi-infection digestive aigué due à  l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés par les bacilles du vibrio cholérae. Les bacilles décrètent dans l’intestin la toxine cholérique, qui provoque la perte d’eau et d’électrolytes (jusqu’à  15- 20 litres par jour). Les fortes concentrations de la population, associées à  une hygiène du milieu défectueuse, favorisent l’apparition et le développement des épidémies de choléra. La maladie se contracte en consommant de l’eau ou des aliments contaminés. C’’est le cas de Wabaria situé à  10 km de la ville de Gao o๠les populations en manque d’eau potable se sont rabattues sur l’eau du fleuve. Le représentant de la société malienne de la gestion de l’eau potable (Somagep) explique que la situation insécurité à  Gao empêche tout approvisionnement de la population en eau potable. Les deux pompes à  wabaria sont tombées en panne. Selon Mamadou Namory Traoré, à  la date du 5 juillet, 34 cas suspects dont 2 décès ont été enregistrés soit un taux de létalité de 5,88%. « Des prélèvements de selles examinés au laboratoire national de référence (INRSP) se sont révélés positifs au vibrio cholerae 01, sérotype Ogawa, le 04 /07/2012, d’o๠la déclaration de l’épidémie par les autorités nationales » explique t-il. La situation est sous contrôle Le représentant de l’OMS a quant à  lui avancé les chiffres sur la sous-région ouest africaine. Il a signalé que plus de 2000 cas de l’épidémie ont été enregistrés au Niger l’année dernière. Face à  l’urgence, Massambou Sacko, représentant l’OMS au Mali, a invité les acteurs à  vite agir pour arrêter le cholera. Et cela à  travers la sensibilisation de la population sur les bonnes pratiques. En en croire le directeur national de la santé, la riposte contre cette maladie a été rapide depuis l’éclatement de l’épidémie, car dit-il, les désinfectants ont même été envoyés à  travers le couloir humanitaire dans les régions du nord. Grace aux efforts des agents de santé, la maladie a été rapidement circoncise. A Wabaria un lazaret a été mis en place pour une meilleure prise en charge des cas. On peut noter également la mobilisation d’une vingtaine d’agents de santé pour appuyer les activités de lutte dans les localités touchées, le renforcement des stocks de médicaments et désinfectants au niveau régional. « Nous avons distribué des comprimés aquatabs pour désinfecter l’eau des domiciles. Le lundi dernier nous avons envoyé les médicaments et les produits désinfectants à  Gao. Et puis les traitements des puits des villages de l’aire de santé de Wabaria ont été faits par les référents dans la localité » a conclu le directeur national qui appelle à  plus de vigilance et au respect des bonnes pratiques d’hygiène pour éviter de nouveaux cas.