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Gbagbo, ce héros ?

Qu'à  cela ne tienne, je me saisis du droit absolu de faire jouer mon analyse et mon opinion sur une…

Qu’à  cela ne tienne, je me saisis du droit absolu de faire jouer mon analyse et mon opinion sur une actualité qui continue de faire couler de faire couler beaucoup d’encres et de salives.Le moins que l’on puisse dire c’est que Gbagbo s’est irrémédiablement inscrit dans les pages de l’histoire. En bien ou en mal, peu importe. Quelque que soit la situation dans laquelle il se trouve aujourd’hui, il peut se targuer d’avoir bravé la foudre de la France, des nations unis, des Etats unies…Bref de l’occident. Pour combien de temps, nul ne saurait le dire. Combien sont-ils, d’Hommes qui ont courbé l’échine devant le rouleau compresseur de la Communauté internationale dès que cette dernière émet un avis contraire ?. Nombreux certes. Mais Gbagbo lui semble déterminé à  faire perpétuer son nom sur la liste noire des résistants. Même si cela se fait au dépend d’un néo-colonialisme savoureusement entretenu par des occidentaux toujours avides d’imposer leur diktat aux bas peuple de l’Afrique noire. C’’est en cela d’ailleurs que nombre d’observateurs de la scène internationale apprécient l’attitude de Gbagbo. Jamais un homme, de surcroit un africain, n’a autant résisté au charme de la communauté internationale. Ni les ultimatums, encore moins, les sanctions n’ont réussi à  émousser son entêtement. La communauté internationale, nonobstant ses sanctions tous azimut, n’a nullement réussi à  ébranler la quiétude et la conviction de celui qui n’a eu aucun complexe de manifester que c’est lui « le garçon » de la Côte d’Ivoire. Son rival, Alassane Dramane Ouattara, retranché à  présent à  l’hôtel du Golf, semble se confiner de plus en plus, dans la résignation. A la place de Gbagbo, certains auraient tout simplement pris la poudre d’escampette. Histoire de sauver leurs têtes. Il est déterminé à  aller au bout de son ambition de diriger encore le pays. La région ouest-africaine privilégie d’abord une solution pacifique à  la crise ivoirienne. Elle n’entend pas aussitôt recourir à  la force pour mettre fin au règne de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire. Ainsi la Cedeao a annoncé qu’elle continuait de « discuter » pour résoudre la crise en Côte d’Ivoire, après avoir menacé Laurent Gbagbo d’une possible intervention militaire s’il ne cédait pas le pouvoir à  Alassane Ouattara. Arrivés à  Abidjan depuis une semaine, les émissaires y retournent aujourd’hui même. La question qui vaille est de savoir si la violence pourrait bien permettre de déloger Gbagbo. En tout cas, là  dessus, le doute est permis. Attendons de voir !