Gestion des finances publiques : le Mali félicité par le FMI

Satisfecit pour Bamako Les réformes structurelles en vue d'améliorer non seulement la gestion des finances publiques, mais également, d'appuyer le…

Satisfecit pour Bamako Les réformes structurelles en vue d’améliorer non seulement la gestion des finances publiques, mais également, d’appuyer le secteur agricole et de renforcer le système bancaire sont mises en œuvre de façon satisfaisante par le Mali. C’est du moins ce qu’a affirmé le chef de mission du FMI pour le Mali, M. Christian Josz, à  la faveur d’une conférence de presse organisée hier à  l’hôtel des Finances. Cette mission du Fonds monétaire international (FMI) qui a séjourné à  Bamako du 28 octobre au 10 novembre dernier, avait pour objectif de conduire les discussions relatives à  la cinquième revue dans le cadre de l’accord triennal avec le FMI au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC). Le programme du gouvernement malien appuyé par le FMI demeure sur la bonne voie. Et mieux, « la poursuite de politiques macroéconomiques prudentes est de bonne augure pour l’atteinte des objectifs du programme à  fin 2010 ». Dans le communiqué établi par M. Christian Josz, il ressort que la croissance économique est projetée à  4, 5% et l’inflation devrait être réduite à  moins de 1,5% en 2010. Cela a été rendu possible, dit-il, par une pluviométrie favorable et de bonnes conditions de mise en place de la campagne agricole. Par ailleurs, il faut noter que le déficit budgétaire de base, qui exclut les dépenses en capital financées sur ressources extérieures, devrait rester dans les limites programmées équivalentes à  2,4% du PIB. Une croissance de 6% en 2011 Au regard de l’accord des informations obtenues pendant la mission sur les principaux éléments du programme du Mali pour 2011, la croissance en 2011 peut être projetée à  6% grâce à  un rebond de la production aurifère, tandis que l’inflation devrait rester modérée. Reflétant une augmentation de 6,5% des dépenses de santé et d’éducation de base, le déficit budgétaire de base est ciblé à  1,9% du PIB. Aussi, il est à  noter que 0,7% du PIB de dépenses en capital est financé par les recettes de privatisation de la Sotelma. Pour leur part, les autorités maliennes, dans le but de prendre en compte les conclusions de l’analyse rétrospective actuellement conduite par les services du FMI, ont émis le souhait d’étendre jusqu’en 2011 l’accord en vigueur au titre de la FEC depuis le 28 mai 2008. La finalité recherchée par le FMI à  travers cette mission, c’est mettre son expertise au profit du Mali afin de lui permettre de s’améliorer en termes de gestion des finances publiques. Rappelons que cette mission du FMI a rencontré le Premier Ministre, Modibo Sidibé, et le ministre de l’Economie et des Finances, Sanoussi Touré.