Gouvernement d’union Nationale : les concertations à vive allure

Les différents regroupements nés au lendemain du coup d'Etat, citons la Coalition des Organisations Patriotique du Mali (COPAM), Le Mouvement…

Les différents regroupements nés au lendemain du coup d’Etat, citons la Coalition des Organisations Patriotique du Mali (COPAM), Le Mouvement Patriotique (MP 22), la Coalition Sauvons le Mali (CSM), le Front pour la Démocratie et la République (F, La Coalition pour le Mali (CPM) entre autres, se sont succédés chez le président pour aborder la sortie de crise. Les premiers reçus par le président de la transition, à  savoir la Coalition «Â Sauvons le Mali » (CSM) estime qu’il faut désormais accompagner le premier ministre Cheick Modibo DIARRA pour maintenir le cap de la stabilité. Contrairement à  eux, le FDR soumet sa participation au gouvernement d’union nationale sans ce premier ministre. De son côté, la COPAM rappelle l’engagement de chaque acteur de la classe politique et de la société civile à  éviter l’ aggravation du climat politique. En dépit de l’avertissement des familles fondatrices de Bamako, une forme de radicalisme subsiste encore dans certaines prises de position. A l’instar de la coalition sauvons le Mali (CSM), la majorité des acteurs politiques et de la société civile a vu dans le discours à  la nation de Dioncounda Traoré, une volonté de rassembler pour mettre fin à  la guéguerre politique au Sud. Le parti SADI remet pourtant en cause la légitimité du président intérimaire et porte plainte à  la Cour de justice de la CEDEAO contre l’immixtion de la conférence des chefs d’Etats dans les affaires internes du Mali. Pour Cheick Oumar Sissoko, la tenue d’une convention nationale prévue par l’accord cadre du 6 Avril 2012 reste donc toujours d‘actualité pour obtenir un règlement de la crise à  la malienne. Et ce lundi 6 août, les membres du Mouvement Yéréwoloton promettent de se réunir devant l’Assemblée nationale dès 8 heures pour marcher sur Koulouba et demander à  Dioncounda Traoré sa démission. Autant dire que l’apaisement du climat politique à  Bamako n’est pas une affaire gagnée. A cette allure, l’expiration des 12 mois de la transition, arrivera très vite. Les victimes de la crise du nord continueront d’assister à  cet imbroglio politique avec les extrémistes qui s’enracinent dans le nord. Et lorsque de nombreux déplacés veulent retourner au nord, las des querelles de Bamako, il y a de quoi être pessimiste.