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Guinée-Bissau : suspension de la 1ère session du parlement à cause de menaces

Le président de l'Assemblée nationale populaire (ANP), Cipriano Cassama, a ordonné la suspension de la première session ordinaire de la…

Le président de l’Assemblée nationale populaire (ANP), Cipriano Cassama, a ordonné la suspension de la première session ordinaire de la dixième législature, ouverte ce mercredi, en raison des menaces d’envahissement de la table du bureau du parlement proférées par des députés alliés au Mouvement pour l’alternance démocratique (MADEM G15) et au Parti de la Rénovation sociale (PRS).Les divergences ont commencé peu après l’annonce de l’ordre du jour par la deuxième secrétaire de l’Assemblée nationale populaire, Gabriela Fernandes.

 Entre autres, cet ordre du jour concernait le vote du projet de loi sur les officiers judiciaires, la loi organique sur les secrétaires judiciaires et les secrétaires privés du parquet, le statut rémunérateur de la police judiciaire, l’élection du 2e vice-président de l’Assemblée nationale populaire et la proposition de renouvellement du mandat du comité d’organisation de la Conférence nationale. 

 Mais de l’avis des députés de MADEM G15 et du PRS, les points inscrits là-dessus ne devraient pas être examinés à cette session.

 Ils ont déclaré que seuls les points relatifs à l’élection du deuxième vice-président de l’ANP et du premier secrétaire du bureau de l’ANP, non élus à la session précédente, devaient être programmés, sauf si les députés des deux formations politiques quittaient la salle de réunion.

 C’est ainsi que Sola Nanquilin, député du PRS, a demandé à ses camarades de parti et ceux du MADEM G15 d’envahir la table de l’ANP. Suffisant pour que le président du Parlement, Cipriano Cassama, ordonne la suspension de la session devant une confusion totale entre les députés.

 Cette première session ordinaire de la Xe législature, débutée aujourd’hui, devrait se poursuivre jusqu’au 22 juillet avec comme objectif de traiter tous les points cités plus ci-avant.

 Par ailleurs, le deuxième siège de vice-président revient au Madem G-15, deuxième force politique lors des élections législatives du 10 mars 2019, mais le parti avait de refuser de faire une autre proposition autre que son coordonnateur, Braima Camara, comme on le lui avait suggéré.

 Pour sa part, le PRS revendique le poste de premier secrétaire attribué au PAIGC du fait de l’application de la méthode Hont pour la répartition des sièges à la table.