Le chantier de la HAC, semble prendre une nouvelle vitesse de croisière. Créée par l’ordonnance n°2014-006 P-RM du 21 janvier 2014 modifiée et ratifiée par la loi n°2015-018 de Juin 2015. Par la suite, ses membres ont été nommés et ont prêté serment devant la Cour Suprême me 11 décembre 2015. Pour Fodié Touré, magistrat et président de la HAC, » la mission de régulation de la HAC, au sens de l’ordonnance du 21 janvier 2014, n’est pas seulement qu’une mission de contrôle et de sanction. Elle n’est pas non plus une mission qui vise à remettre en cause la liberté de la presse chèrement acquise ». Ainsi la HAC et ses membres souhaitent dans un premier temps, établir le contact avec les organisations de presse que sont l’ASSEP, le GPP, l’URTEL et d’autres comme le Syndicat des Journalistes Reporters du Mali. Toutes ces associations se sont d’ailleurs exprimées et ont fait savoir leurs préoccupations. Pour Chahana Takiou du 22 septembre, les membres de la HAC doivent faire preuve de transparence et de droiture pour être reconnus par l’ensemble de la profession. Quant à Sidi Dagnoko du GPAC, des sujets comme la loi sur le régime de la pub, les tarifs publicitaires, redevances publicitaires doivent faire l’objet de discussions. D’autres confrères ont évoqué le budget de fonctionnement de la HAC. Ce à quoi Fodié Touré répondra que » Nous avons déjà une loi, des hommes et nous courrons d’abord après notre crédibilité avant toute considération d’ordre financière. En termes d’annonce, la HAC souhaite rencontrer une à une les organisations de presse dans l’optique de renforcer la collaboration.
