Le 31 octobre C’’est Halloween ! Sont de sortie décorations et déguisements bizarres. Les cinéphiles restent à  la maison devant des films d’horreur tandis que les enfants font le porte-à -porte pour collecter des friandises… Voici l’image que ceux que cela intéressent ont de cette fête particulière. Car jusqu’à  il n’y a pas si longtemps, Halloween au Mali, C’’était à  la télé. Mais de plus en plus d’évènements naissent pour célébrer la « fête des citrouilles ». Un « concept » Célébrée chaque 31 octobre, la nuit de Samain, le dieu de mort, la fête d’halloween existe selon les historiens depuis environ 3000 ans. C’’est le réveillon du jour de l’an celtique. Les nuits devenant plus longues à  cette période, d’après la légende, les fantômes des morts en profitaient pour rendre visite aux vivants. Et Samain, le dieu des morts rôdait pour rassembler les âmes de ceux qui étaient trépassés dans l’année. Avec l’ère chrétienne, elle marque aussi la veille de la Toussaint, la fête des morts. Une manière de dédramatiser ce passage obligé qui fait peur à  tous les vivants. Depuis des années, la fête paà¯enne est devenue une célébration populaire. A Bamako, le côté « fête déjantée » attire de plus en plus. Dans les écoles, les enfants se parent comme leurs héros favoris et montent même des spectacles pour l’occasion. Cette année, des hôtels et autres lieux de loisirs ont également prévu de marquer le coup. Franck Hedja, Chargé de communication à  l’Hôtel Salam, assure que cette première fête d’Halloween dans cet établissement permettra d’« amener le public malien à  découvrir cette fête. Nous sommes un hôtel international qui reçoit une clientèle étrangère habituée à  ce genre d’animation ». Aucun contenu religieux donc, plutôt une occasion de se réjouir et de partager des moments conviviaux, en particulier avec les enfants. « Suivisme ! » s’insurge Moussa K. qui sur internet fustige cette nouveauté qui pour lui démontre encore que le malien est complexé et qu’il veut tout copier de l’occident. Tout ? Pas si sur… On ne verra certainement pas des zombies ou autres sorcières arriver au bureau ou déambuler dans les rues de Bamako ce 31 octobre, comme ce sera certainement le cas sous d’autre cieux…