l’avion à  bord duquel se trouvait M. Niang a atterri peu avant 13 heures GMT à  l’aéroport international de Bamako-Sénou o๠ses proches collaborateurs et les membres de la fédération malienne de Basketball l’attendaient. Après les salutations, le nouveau président de la FIBA-Afrique s’est rendu au salon d’honneur pour se prêter aux questions des journalistes. Pour M. Niang, qui a dédié son élection au Mali, cette consécration est le fruit d’un dur labeur. « à‡a fait plaisir et honneur au monde du basketball. Je pense que cet évènement doit faire tâche d’huile. Il faut que les jeunes croient à  la vertu du travail, je pense que le travail paye, on ne sait quand mais ça paie ». Porté à  la tête de l’instance suprême du basket africain pour 5 ans, il compte apporter son expérience et consolider les acquis. « FIBA Afrique a des fondements très solides. C’’est pourquoi toute action doit s’inscrire dans la consolidation de ces acquis pour faire encore avancer le basketball africain. Il reste que nos fédérations soient à  la hauteur. On a besoin de réduire un peu ce décalage entre FIBA Afrique et nos fédérations nationales, car nous voulons des fédérations très fortes. Pour cela, toute notre énergie sera consacrée au nivellement technique et administratif de nos fédérations durant les cinq années à  venir » a-t-il indiqué. Et d’ajouter, « Il faut asseoir les bases d’une gouvernance dans le domaine du basket et partager avec les différents acteurs tels que les communicateurs. Nous restons persuadés que sans visibilité, sans communication, on ne pourra pas atteindre aujourd’hui les campagnes. Ensuite les acteurs sont les joueurs, pendant une bonne partie de la gestion du basketball, les joueurs ont été aux ordres, aujourd’hui on veut que les joueurs soient parties prenantes comme nous. Nos nouveaux textes donnent la place aux athlètes. Notre vision, nos actions vont faire en sorte que le basketball africain féminin soit la première discipline sportive du continent et le basketball africain masculin soit la deuxième discipline sportive après le football». Par ailleurs, M. Niang espère que le NBA sera membre du bureau central et du comité exécutif de FIBA, car selon lui, « on a l’impression que le basket évolue à  deux vitesses. Pour éviter cette double confrontation, mieux vaut qu’on soit ensemble, qu’on ait des cadres d’échange ». Au sortir de cette rencontre avec la presse, des supporters parés aux couleurs nationales du Mali lui ont réservé un accueil chaleureux.