Revenu sur le devant de l’actualité depuis quelques semaines, avec sa nomination à  la tête de l’Union Africaine, Robert Mugabé, n’en finit plus de faire parler de lui. Ila annonce, pas plus tard que ce vendredi, que l’Afrique quittera la Cour Pénale Internationale lors du prochain sommet de l’instance continentale. Il faut rappeler que le vieux « dinosaure » (il est le plus vieux chef d’Etat en exercice sur le continent) a été mis au ban de la communauté internationale après sa réforme contesté et son peu d’égard pour les droits de l’homme. Mais ce qui intéresse particulièrement ses détracteurs cette fin de semaine, C’’est la célébration de son anniversaire. Le « Vieux » souffle en effet sa 91ème bougie et entend bien ne pas laisser l’évènement inaperçu. Le patriarche a pour sa fête voulu un festin de roi pour ses invités. Au menu, de la viande d’ éléphants , de buffles, d’impala et même de lion pour quelques 20 000 invités. C’’est un fermier local, Tendai Musasa, qui a décidé d’offrir les animaux notamment deux éléphants, deux buffles, cinq impalas et un lion. Pour lui, « une façon de soutenir le Président tout en assurant une ambiance festive ». « Chaque fois qu’il y a une fête, plusieurs éléphants et buffles sont tués pour les célébrations. C’est totalement contraire à  l’éthique et cela ne devrait pas être autorisé » , a déploré e président du groupe de travail pour la conservation du Zimbabwe Rechercher Zimbabwe (ZCTF). En Europe, plusieurs articles de presse ont été consacrés à  cet anniversaire, qui dénoncent cette débauche de moyens pour fêter un « dictateur ». Au Zimbabwé, les opposants à  Mugabé fustigent cette festivité couteuse. l’anniversaire présidentiel devrait en effet coûter la bagatelle de 120 000 euros.