Hépatite : Focus sur une maladie silencieuse et mortelle

La jeunesse touchée par la maladie au Mali Cette maladie à  caractère dévastateur gangrène surtout la population jeune et active.…

La jeunesse touchée par la maladie au Mali Cette maladie à  caractère dévastateur gangrène surtout la population jeune et active. A titre d’exemple : en 2006, une étude effectuée dans le milieu scolaire dans les régions de Koulikoro, Sikasso et du district de Bamako, chez les jeunes de 15 à  25 ans, a démontré en commune V et précisément au lycée Makan Diabaté, un taux de prévalence de HBS à  20,78%. La question : « que sont devenus ces jeunes qui sont dans la nature ? ». Selon l’OMS, deux (02) milliards de personnes sont infectées dans le monde et 400 millions développent la cirrhose et le cancer du foie. Docteur Asène Konate indique que cette maladie a les mêmes modes de transmissions que le sida avant d’ajouter que toutes sécrétion de l’homme peut être source d’infection : la sueur, la salive, le sperme, sécrétion vaginale, acte sexuel etc. Co-infection Hépatite et Sida Selon la présidente de l’association de SOS Hépatites Mali, les gens ne doivent pas fermer les yeux et ignorer les hépatites dont le taux de prévalence est situé entre 15 et 20% pour l’hépatite C. «comparaison n’est pas raison certes, mais nous estimons que nos autorités doivent prendre les mêmes dispositions contre le VIH/Sida qui est à  un taux de prévalence de 1,3% heureusement dans notre pays. Les co infectés qui sont sous ARV meurent plutôt de leur hépatite qui n’est pas prise en charge, que du Sida qui est traité. « C’’est une maladie dangereuse qui tue l’homme à  petit feu sans qu’il sache préalablement s’il est infecté. » Le traitement existe mais pour les nantis A signaler que les traitements existent contre l’hépatite. Ces traitements offrent un espoir d’une guérison. « Hélas, ces traitements ne sont pas encore disponibles au Mali, seuls les plus nantis ont le droit de guérir leur maladie, car ils vont se faire soigner à  l’étranger et certains reviennent dans un cercueil malheureusement cas dépisté trop tard ». Souhait de SOS Hépatites Mali Face à  ces constats , il faut faire des hépatites, une priorité aujourd’hui. L’association SOS hépatite Mali, souhaite que les autorités compétentes prennent en compte mal. Mieux vaut prévenir que guérir. Une occasion pour l’association de plaider pour booster la politique sanitaire du Mali et la mise en place d’un programme national de lutte contre les hépatites, à  l’instar du paludisme ou la tuberculose etc. l’effort du gouvernement Certes un pas a été franchi par les autorités au Mali avec l’introduction, en 2003 de la vaccination contre l’hépatite B dans le programme élargi de vaccination (PEV). Malheureusement, il n’existe aucun vaccin contre l’hépatite C. Il faut aussi saluer le dépistage systématique effectué sur toutes les poches de sang au niveau du centre national de transfusion sanguine (CNTS), dont les actions sont à  encourager.