Et cela, alors que le Japon était déjà  battu et en passe de capituler. Aujourd’hui, le jeudi 06 août, ont eu lieu à  Hiroshima des cérémonies de commémoration, près du bâtiment, le dôme de Genbaku, dont un partie de la structure a pu résister à  l’explosion. A la cérémonie, le premier ministre japonais, Shinzo Abe, a annoncé que son pays présenterait à  l’Assemblée générale de l’ONU une nouvelle résolution visant à  abolir l’arme nucléaire. Après la guerre, la ville a été reconstruite. Mais aujourd’hui encore se pose la question de savoir les véritables raisons de la destruction de la ville d’Hiroshima qui fut, avec celle de Nagazaki, «ramenée à  l’âge de la pierre.». La thèse officielle, qui circulait, émanant des USA était que l’utilisation des armes aussi barbares étaient devenues nécessaires. Ensuite, une autre est apparue, selon laquelle elles étaient destinées à  impressionner les Soviétiques. « Nul besoin de sanctifier les exterminations d’Hiroshima-Nagasaki (ou, à  cet égard, de Dresde) et de les élever à  la hauteur d’événements mystiques. Elles constituèrent la synthèse d’une situation o๠des décisions vitales sont prises par un tout petit groupe d’individus, disposant d’énormes pouvoirs et agissant sur la base de prémisses erronées. Mais, de ces tragédies, il nous faut tirer des enseignements, toujours aussi pertinents, quarante-cinq ans après : compte tenu de la formidable complexité des relations internationales et de la capacité d’annihilation des armes nucléaires, nous n’avons pas d’autre choix que ceux de la souplesse, du compromis et de la négociation. »,expliquait en 1990, Frédéric F. Clairmont dans Le Monde diplomatique. Il ajoute que cette destruction était le début et le prétexte tout trouvé pour un déploiement de la puissance économique e diplomatique des Etats-Unis. Déjà  en 2010, il y a eu à  Hiroshima un sommet consacré au désarmement nucléaire.