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Hivernage, prévenir vaut mieux que guérir

Sitôt la saison pluvieuse arrivée, les populations doivent faire face affres des inondations. Déjà , les inquiétudes sont perceptibles par endroit.…

Sitôt la saison pluvieuse arrivée, les populations doivent faire face affres des inondations. Déjà , les inquiétudes sont perceptibles par endroit. Pendant ce temps, les autorités municipales peinent à  trouver une solution définitive à  cette situation qui donne du fil à  retordre aux populations. Dans la nuit du samedi 16 juillet dernier, la commune urbaine de Goundam (dans la région de Tombouctou) a été le théâtre de pluies diluviennes. Si aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée, les dégâts matériels ont été considérables avec des maisons d’habitation et salles de classes détruites. Le scénario a été identique a ceux connu par certaines localités, par le passé, des personnes qui ont été obligés de quitter leurs domiciles. Ce sont en général des personnes démunies qui n’ont pas les moyens de reconstruire tout de suite. Le gouvernement, pour sa part, se résout à  une éternelle sollicitation d’aide auprès de ses partenaires ainsi qu’aux personnes de bonne volonté pour venir en aide aux populations sinistrées. Les inondations sont récurrentes au Mali et sont principalement dû à  l’absence de schémas d’aménagement dans la plupart des localités du Mali. Plus que jamais, l’Etat devra faire face à  ses responsabilités. Agir en amont La situation, ses risques et surtout ses conséquences étant connues, qu’attend-on pour agir? C’est bien la question qu’il convient de se poser tant on se dit que prendre de l’avance sur les catastrophes serait plus salutaire que d’intervenir une fois le mal fait avec des plans ORSEC plus couteux les uns que les autres. Or, il semble que chez nous, se projeter dans l’avenir n’est pas l’option la mieux partagée en ce qui concerne la gestion de ce genre de situations. Il semble cependant que les choses aient tendance à  changer. C’’est le cas en Commune IV oà¹, trois mois après sa prise de fonction à  la tête de la Mairie de la Commune, Moussa Mara estime que le chantier qui reste prioritaire pour lui et son équipe c’est de faire face à  l’hivernage qui demeure très problématique. Ainsi, les mesures prises par l’équipe communale de Moussa Mara visent à  limiter au maximum les risques des inondations ou autres désagréments inhérents à  l’hivernage, pour la population. Un exemple à  suivre en ces temps o๠l’on dresse le bilan de la décentralisation dans notre pays et o๠il devient indispensable que les maires s’illustrent par autre chose que les litiges fonciers dans leurs municipalités. Espérons en tout cas que l’hivernage, dont on nous promet qu’il durera jusqu’en novembre, sera plus source de vie que de mort, sur la terre malienne