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Hollande annonce une conférence sur la Sécurité en Afrique

La sécurité, l'une des grandes questions au C'œur du Sahel et pour les pays du Champs, a largement été évoquée…

La sécurité, l’une des grandes questions au C’œur du Sahel et pour les pays du Champs, a largement été évoquée par François Hollande et Idriss Déby lors de la conférence de presse conjointe avec le Président Keita à  l’occasion de son investiture à  Bamako. Pour François Hollande, la question de la sécurité sera évoquée lors d’une conférence à  Paris, prévue pour fin décembre. « L’opération serval a été une réussite et nous avons gagné cette guerre, mais la sécurité demeure une préoccupation majeure pour les Africains et j’ai l’intention de convoquer une réunion à  Paris fin décembre pour cela », a annoncé François Hollande. Si les confrères français ont largement interrogé François Hollande sur la Syrie et la possible intervention militaire qui fait débat en occident, d’autres ont interpellé les trois chefs d’Etats sur la présence française au Nord du Mali : « La France restera au Mali tant que la menace existe. La sécurisation du nord demeure l’une de mes préoccupations. Et nous aurons toujours autour du Mali des hommes; Mais surtout, nous devons mettre en place une coopération efficace entre l’armée malienne et les soldats français », a ajouté François Hollande. un sanctuaire du terrorisme De son côté, le Président Déby a évoqué la nébuleuse djihadiste et qui pourrait aussi s’étendre à  la région centrale de l’Afrique. Le Sahel ne serait plus le seul sanctuaire du terrorisme et les forces du mal pourraient s’étendre à  toute l’Afrique si la menace n’est circonscrite. « La lutte contre le terrorisme et le narcotrafic est en train de réussir mais, il nous faut demeurer vigilant », a précisé Idriss Deby. «Si nous ne faisons pas attention, demain cela peut être aussi un sanctuaire de terroristes ou bien des forces du mal, a prévenu ce dernier. La France, seule, ne peut pas à  mon avis résoudre la crise. Tout est à  refaire. Et si on n’y fait rien, évidemment on peut être surpris demain comme on a été surpris par le Mali. C’’est la France qui viendra et après peut-être les autres poursuivront. Conscients de tous ces défis, ces chefs d’Etats devraient donc se retrouver à  Paris pour évoquer ces questions et envisager une coopération sous régionale plus forte afin de lutter contre le terrorisme.