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Hollande :  » Je serai le président de tous « 

"Je suis fier d'avoir été capable de redonner espoir», a lancé le candidat socialiste qui offre à  la gauche sa…

« Je suis fier d’avoir été capable de redonner espoir», a lancé le candidat socialiste qui offre à  la gauche sa première victoire à  une présidentielle depuis 1988, trente et un ans après la victoire de François Mitterrand. Selon les chiffres définitifs du ministère de l’Intérieur publiés ce matin en intégrant le vote des Français de l’étranger, il obtient 51,62% des voix face à  Nicolas Sarkozy, (48,38%). Le taux d’abstention est de 18,96%. Quelque 17,8 millions de suffrages se sont portés sur le président élu, 16,7 millions sur son prédécesseur et 2,1 millions d’électeurs ont voté blanc ou nul, selon cette totalisation portant sur plus de 45 millions d’inscrits et 36,6 millions de votants. Le taux d’absention est de 18,97% (contre 20,7% au premier tour cette année et 16,03% au second tour de 2007), soit 8,6 millions de personnes. Le candidat socialiste comptait une «victoire ample», soit 52% des voix au moins. «Si les Français doivent faire un choix, qu’ils le fassent clairement, massivement, qu’ils donnent à  celui qui sera investi toutes les capacités et les moyens d’agir», avait déclaré vendredi le député de Corrèze. Il s’en approche. Les résultats des Français de l’étranger devraient être connus lundi matin, tandis que la proclamation officielle des résultats par le Conseil constitutionnel doit intervenir d’ici à  jeudi. Triomphe pour la gauche  » Depuis Tulle, François Hollande a adressé un «salut républicain à  Nicolas Sarkozy». Avant de promettre : «Je serai le président de tous.» «Ce soir, il n’y a pas deux France, il n’y a qu’une seule nation réunie dans le même destin. Chacun sera traité avec les mêmes droits et de devoirs. Trop de fractures, trop de ruptures ont pu séparer nos concitoyens. C’en est fini !». Le nouveau président a promis de faire avancer «la cause de l’égalité» dans les cinq ans à  venir et de ne pas être le président de l’austérité, sur fond de crise. A 57 ans, celui que personne n’attendait, qui n’a jamais exercé de responsabilité ministérielle et était donné battu à  la primaire PS jusqu’à  la mise hors course de Dominique Strauss-Kahn il y a un an à  New York, accède à  l’Elysée. «Qui avait imaginé qu’un jour…? Oui, je l’avais imaginé !» a clamé le président élu depuis son fief de Tulle.