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Huit clos à Bamako pour le Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA

Vu par certains comme la clef d'une nouvelle architecture de stabilité en Afrique, le Conseil de paix et de sécurité…

Vu par certains comme la clef d’une nouvelle architecture de stabilité en Afrique, le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine s’est toujours dédié à  chercher des solutions aux conflits sur le continent. Même si son efficacité a été plusieurs fois été mise en cause, surtout ces dernières années à  travers la gestion des crises ivoirienne, libyenne et dans les régions nord du Mali… Renforcement du rôle de l’UA dans les crises sécuritaires La présente réunion qu’abrite Bamako n’est pas fortuite, signale le président de la Commission de l’Union Africaine (UA), Jean Ping. Elle fait suite à  la rencontre des experts, les 14 et 15 mars 2012 à  Addis-Abeba, dont l’objectif était d’aider les pays du sahel à  faire face à  l’insécurité grandissante dans la zone. Pour le président Malien Amadou Toumani Touré (ATT), son pays, le Mali, est concerné par la problématique de la crise au nord depuis 3 mois. Invitant les acteurs du Conseil de paix et de sécurité à  produire de fortes recommandations pour faire face à  l’urgence (dans son pays notamment), ATT s’est dit convaincu que la rencontre de Bamako sera une réussite. 34ème du genre, la rencontre réunit les sommités du continent autour de l’épineuse équation de la paix et de la sécurité. Au cours de la cérémonie, un long moment a été consacré à  la présentation, par le commissaire à  la paix et à  la sécurité de l’UA, du rapport sur la situation dans la région du sahel. Dans ce rapport il ressort que les effets collatéraux de la crise libyenne ont eu de sérieux revers sur certains pays de la bande sahélo-saharienne dont le Mali. «Â Les pays du champ, en particulier ceux du sahel ont dû faire face à  l’afflux de certaines de milliers de rapatriés traumatisés, ainsi qu’à  un nombre d’armes et de munitions provenant des arsenaux libyens ». Un contexte de création juste La paix constituant une condition préalable à  la sécurité et au développement du continent, les Etats africains ont décidé par la déclaration du Caire de juin 1993, de créer un instrument à  l’échelle continentale, le «Â Mécanisme pour la prévention, la gestion et le règlement des conflits » de l’OUA dont la direction et la coordination des activités entre les sessions ordinaires de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, étaient assurées par l’Organe central. Il a été remplacé par le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), lequel a été officiellement lancé au niveau des Chefs d’Etat à  l’occasion de la Journée de l’Afrique, le 25 mai 2004, à  Addis-Abeba, siège de l’organisation. Tout pour que l’Afrique parvienne sans aucune forme d’ingérence à  la résolution de ses propres conflits.