IB est mort !

L`ex-putschiste Ibrahim Coulibaly, dit IB, chef d`un groupe armé baptisé commando invisible, a été tué mercredi soir à  Abidjan par…

L`ex-putschiste Ibrahim Coulibaly, dit IB, chef d`un groupe armé baptisé commando invisible, a été tué mercredi soir à  Abidjan par les forces du président ivoirien Alassane Ouattara, a déclaré à  l`AFP le porte-parole du ministre de la Défense. L’annonce a été faite aux environs de 20h sur la télévision Nationale. IB, avant sa mort, avait souhaité rencontrer le président élu afin d’obtenir la reconnaissance de son rôle dans la chute de Laurent Gbagbo, et l’intégration de ses hommes dans la nouvelle armée de Côte d’Ivoire. Mais il représentait un danger pour le pouvoir actuel qui lui avait sommé de « désarmer », d’autant que l’homme fort d’Abobo avait toujours réclamé être l’auteur du coup d’état de 2002 en Côte d’Ivoire; Cette injonction du pouvoir a été mal prise par le commando invisible qui s’est vu assiégé par les forces-pro Ouattara. Une mort programmée Selon le site Abidjan.net, après l`opération de sécurisation et de pacification lancée mercredi matin par les Forces républicaines (FRCI) dans les quartiers d`Abobo et d`Anyama (nord), IB se serait réfugié dans une cour non loin d`une usine à  PK-18 (secteur nord d`Abobo), a indiqué le capitaine Léon Alla Kouakou. Dans cette cour, Ibrahim Coulibaly a pris en otage toute une famille. Les FRCI ont effectué des tirs de sommation à  deux reprises et il a réagi avec des tirs nourris. Les FRCI n`ont eu d`autre choix que de riposter, et la rispote lui a été fatale, a ajouté le porte-parole. L`affrontement qui a eu lieu vers 20H00 (locales et GMT) a fait deux soldats tués et plusieurs blessés côté FRCI, et sept morts dans le camp adverse, dont IB lui-même, a-t-il précisé. Le « commando invisible » avait contribué à  la chute de l`ex-président Laurent Gbagbo le 11 avril, en déstabilisant son régime par la prise de contrôle progressive du nord d`Abidjan au début de l`année. Le président Ouattara avait appelé vendredi l`ex-putschiste de 2002 à  désarmer ses hommes, sous peine d`y être contraint par la force. Même si la plupart de ses hommes sont des ex rebelles des FN de Guillaume Soro, il n’est désormais plus une menace pour l’actuel premier ministre avec qui la rupture avait été claire depuis 2004. Mais le danger est-il définitivement écarté pour le nouveau pouvoir, alors que subsistent encore des poches de résistance fidèles à  Laurent Gbagbo.