IBK et Haïdara s’expliquent?

Le guide spirituel, Chérif Ousmane Madani Haà¯dara aurait menacé les autorités dans sa prêche à  l'endroit des fidèles lors de…

Le guide spirituel, Chérif Ousmane Madani Haà¯dara aurait menacé les autorités dans sa prêche à  l’endroit des fidèles lors de la célébration du baptême du Maouloud le mercredi 30 décembre dernier o๠il a fait le plein du stade du 26 mars et ce malgré l’instauration de l’Etat d’urgence. “Nul ne peut nous intimider ! Le “Maouloud” ne cessera d’être célébré au Mali que lorsque les hommes de valeur cesseront d’y vivre. Or, des hommes de valeur, il y en aura toujours au Mali! Le jour o๠un président de la République tentera d’interdire le “Maouloud”, Dieu l’évincera immédiatement de son poste!” avait martelé Haà¯dara. Une sorite pour le moins musclée à  en croire les réactions entendues de part et d’autres dans la capitale. Pour certains, il aurait même menacé de porter un « imam » au sommet de la magistrature suprême. L’information comme on pouvait s’y attendre s’est répandue comme une traà®née de poudre et a finalement été portée certainement aux oreilles du chef d’Etat, Ibrahim Boubacar Keà¯ta. Les réactions ne se feront pas attendre. Selon des sites d’information, Chérif Ousmane Madani Haà¯dara a révélé au cours d’une réunion d’évaluation sur la manifestation du Maouloud avec ses camarades du regroupement des leaders religieux avoir rencontré hier dans la journée le président de la République. Ibrahim Boubacar Keà¯ta, aurait présenté ses excuses au guide religieux pour les désagréments qu’auraient causés les autorités quant à  l’organisation de la grande prêche du Maouloud. Mieux, IBK aurait même donner des explications à  Haà¯dara sur son absence ce jour-ci. Si la constitution du 25 février 1992 stipule en son article 25, alinéa 1 que: « Le Mali est une République indépendante, souveraine, indivisible, démocratique, laà¯que et sociale », force est de constater que l’écart est plutôt énorme entre les dispositions du texte et la réalité. Le Mali est-il un pays vraiment laà¯c?