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IBK lors de sa première déclaration :  » Il n’y aura pas de partage du gâteau »

Après la confirmation de sa brillante victoire au scrutin du 11 août dernier par la Cour constitutionnelle, le nouveau président…

Après la confirmation de sa brillante victoire au scrutin du 11 août dernier par la Cour constitutionnelle, le nouveau président élu de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Kéà¯ta a fait hier mercredi sa première déclaration. Pour une première, IBK s’est voulu plutôt sobre et court, loin d’un discours grandiloquent et académique. Il a en effet consacré son adresse aux remerciements aux Maliens et Maliennes qui ont porté leur confiance en lui à  travers un quasi plébiscite. Non sans rendre grâce à  Dieu qui a permis cette victoire après les échecs de 2002 et 2007. Pour demeurer fidèle au qualificatif de Kankéléntigui (homme de parole en Bambara) dont on l’affuble, le patron du Rassemblement pour le Mali (RPM) a promis de répondre aux aspirations profondes du Mali qui, s’il plaà®t à  Dieu, ne revivra plus l’humiliation subie. Et le nouveau locataire de préciser sans ambages qu’il sera le président de tous les Maliens et dont le souci premier sera la renonciation de tous les fils du pays.  » Toute vérité est bonne à  dire » Dans son intervention en langue nationale Bamanakan, le nouveau président a adopté un ton détenu et teinté d’humour. Ce qui ne l’a pas empêché d’asséner certaines vérités. C’’est ainsi le troisième président du Mali démocratique a rappelé qu’il ne va diriger le pays en tenant compte du faciès de telle ou telle personne. Seul le mérite et la compétence seront pris en compte pour l’intérêt et le développement du Mali. IBK a exclu, dans un ton ferme et presque péremptoire, toute idée de partage de gâteau à  la tête de l’Etat. Un message on ne peut plus clair, adressé aux opportunistes et arrivistes de tous acabits qui ont déjà  commencé a graviter autour de l’homme de Sébénicoro. Sans tomber dans des déductions hâtives, on peut en inférer que IBK se pose déjà  comme l’homme de la rupture et balise le chemin du changement tant attendu par les millions de Maliens. Qui a dit que IBK n’était pas la solution ?