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IFM : des attestations truffées d’erreurs

Selon un élève-maà®tre, sortant de l'IFM de Kangaba, que nous avons rencontré et qui a requis l'anonymat, un nombre considérable…

Selon un élève-maà®tre, sortant de l’IFM de Kangaba, que nous avons rencontré et qui a requis l’anonymat, un nombre considérable des attestations délivrées au Centre National des Examens et Concours sont parsemées d’erreurs. « Il y a des diplômes sur lesquels il est écrit 1905 comme date de naissance. Mais l’erreur qui est générale est que c’est écrit : « certifique » sur les attestations des tous les sortants de cette année. C’’est pas sérieux quoi! », vitupère t-il. Il est clair que ce sont presque tous les sortants de l’IFM de cette année qui sont concernés par ces erreurs. Et tous se trouvent dans l’urgence de changer ces attestations pour lesquelles il se pose un problème de validité, en perspective du concours des collectivités auquel ils sont nombreux à  vouloir participer, comme C’’est le cas chaque année. D’ores et déjà , dans les rangs des élèves-maà®tres concernés, en tout cas ceux que nous avons rencontrés, deux questions reviennent sur toutes les lèvres : ces diplômes « erronés » seront-ils acceptés si le dépôt des dossiers pour le concours venait à  commencer ? Combien de temps prendra la rectification de ces erreurs, surtout qu’ils ont « passé deux mois à  attendre ces diplômes » ? Même si, pour le moment, aucune date n’a été fixée pour ledit concours. « Il faut des nouvelles attestations pour ceux dont la date de naissance a été modifiée, selon l’administration de l’IFM Kangaba….je n’ai pas été au CNEC car j’étais frustré par la situation. J’étais tellement nerveux que J’ai failli déchirer mon attestation. », ajoute l’élève-maà®tre, tout en pointant un doigt accusateur sur le directeur national des examens et concours qui, à  l’en croire, ne devait pas « signer des documents sans jeter un coup d’œil ». « Les secrétaires peuvent se tromper, et toi le chef? », lâche t-il. Les élèves-maà®tres qui se sont rendus au CNEC ont été accueillis, et leurs préoccupations ont été recueillies. Mais quant à  la question de savoir si ces problèmes seront réglés avant le concours des collectivités, la réponse C’’est : « difficile de répondre ».