IICEM pour la libre circulation des céréales en Afrique de l’ouest

Au Mali, 80 % de la population bénéficie des ressources de l'agriculture. Les céréales sont très consommées et constituent un…

Au Mali, 80 % de la population bénéficie des ressources de l’agriculture. Les céréales sont très consommées et constituent un commerce assez équilibré pour les acteurs qui y évoluent. La règlementation et la mise en œuvre d’activités qui aident à  évoluer dans ce secteur sont primordiales. Opérateurs économiques, transformateurs de produits céréaliers et les producteurs se sont retrouvés pour échanger sur la question de créations d’interprofessions céréalières au Mali. Quelques mois plus tôt, en mars 2013, la création du réseau ouest africain de céréales stimule l’organisation de cet atelier. « C’’est un nouveau point de départ de la mise en place du processus de des interprofessions céréalières. l’atelier d’orientation sur le processus de mise en place des interprofessions céréalières au Mali était présidé ce mardi 27 août 2013 par le ministre de l’agriculture en présence de l’ambassadrice des Etats Unis. « Nous pouvons dire que le Mali a pris le train en marche. Le processus a aussi été ralenti du fait du coup d’Etat. C’’est un processus dorénavant beaucoup plus inclusif avec la participation de tous les acteurs » explique Salihou Guiro, consultant du projet IICEM (Integrated Initiative for Economic Growth in Mali)en français initiative intégrée pour la croissance de l’économie au Mali. Faciliter la mise en place des interprofessions céréalières dans l’espace CEDEAO Entre autres réalisations dans le cadre de ce processus, le contenu d’un document de plaidoyer a été adopté et les dispositions sont en cours pour accompagner la création de l’association nationale des commerçants maliens de céréales. Les interprofessions céréalières au Mali et le ROAC ont en commun avec le Comité de plaidoyer pour la suppression des entraves au commerce de céréales, entre autres, la promotion de la compétitivité et du commerce des céréales. Ces projets de l’USAID cités ci-dessus ont entrepris de faciliter la mise en place des interprofessions céréalières dans tous les pays de la CEDEAO. Dans la réalité les activités de mise en place ont démarré seulement au Burkina Faso, au Bénin, en Côte d’ivoire, au Ghana, au Mali, au Niger et au Togo. Dans le cas du Mali, le processus a commencé en 2010 par une réunion à  Sikasso à  l’issue de laquelle un Bureau de la Coordination Nationale des Céréaliers du Mali a été mis en place. Cette réunion a été financée par lesdits projets de l’USAID. Casser les barrières pour une libre circulation des céréales Le projet IICEM a entrepris d’accompagner les opérateurs économiques dans le cadre d’un plaidoyer pour la suppression des entraves au commerce de céréales. Les principales conclusions des conférences de plaidoyer qui ont eu lieu dans les capitales régionales du Mali à  savoir Bamako, Ségou, Sikasso La libre circulation des céréales présentes dans l’espace CEDEAO est un enjeu majeur. Les acteurs veulent que dans la pratique, cette libre circulation soit effective. Puisque par exemple, les postes de contrôle et de sécurité qui n’en finissent pas ralentissent le trafic « Les actes fondateurs de la Cédéao et de l’Uémoa prônent la libre circulation des personnes et des biens. l’interdiction de l’exportation des céréales est à  bannir puisque de nombreuses entraves sont constatées dans ce cadre. Le surcoût généré du fait des barrières et contrôles anarchiques sur les routes va dans la poche des policiers et gendarmes aux frontières et non dans celle du producteur ni dans celle de l’opérateur économique. C’’est mauvais pour la compétitivité des produits » insiste M.Guiro. l’enclavement du Mali peut être transformé en atout pour rayonner en Afrique et au-delà  selon M. Guiro, ceci en « supprimant toutes ces barrières».