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Il faut sauver le soldat « PDES » !

Enfin, le remaniement...ou plutôt devrais-je dire, le limogeage collectif a eu lieu ! A la grande joie des journaleux. Mais…

Enfin, le remaniement…ou plutôt devrais-je dire, le limogeage collectif a eu lieu ! A la grande joie des journaleux. Mais au grand dam des intéressées, murmure t-on dans les coulisses de Koulouba. Une source indique, que fidèle à  lui, même, le Général aurait annoncé la nouvelle avec un fracas dissimulé. On imagine la tête des ministres, contents d’avoir fini un énième conseil et sans doute penser au déjeuner, lorsqu’ATT, courtois, aurait demandé à  ses affidés, de se rasseoir à  la grande table de la salle des délibérations. « Mes chers amis… » hum, hum ! Et bien, je tiens à  vous féliciter du travail accompli… Vous savez, c’est comme lorsqu’on veut vous dire une mauvaise nouvelle, on commence par toujours par la bonne. Ou lorsque quelqu’un veut se séparer de vous, il vous jure d’abord qu’il vous aime bien, vous apprécie et tutti quanti, avant de vous planter la dague de la trahison, en plein dos ! Malédito ! Bon n’exagérons pas, mais les mêmes bavards, ou curieux, qui auraient entendu le buzz, de fin de conseil des ministres, ont encore juré que les ministres avaient la mine grise, lorsqu’ATT, les remercia définitivement de leurs bons et loyaux services, avant de s’en aller promptement et les laisser là , méditer sur leur avenir proche. C’est qu’il faut sauver le soldat PDES. Récupérer la chose. Un programme qui s’il vise à  élever le Mali, se voit, critiqué. Les commentaires y vont depuis l’arrêt du gouvernement Modibo Sidibé. C’est la fin du clientélisme, du népotisme dans les ministères, de la corruption. Un rapport révélait cette semaine que sous la mandature d’ATT, près de Mais au-delà  des tractations désormais engagées, pour les postes et portefeuilles, il s’agira de solder le soldat PDES, remanier oui, mais remanier les chantiers aussi. Le temps semble compté pour ATT. Pour organiser un fichier électoral fiable, Issu d’un RAVEC inabouti, consolider les réformes constitutionnelles, satisfaire les fronts sociaux, l’école en mal d’écoute, la grogne des enseignants, l’application d’un AMO, qui agitent les syndicats, relancer le débat sur la crise du Nord, les menaces sont vastes. Les chantiers inaboutis… Si le soldat PDES a eu la côte pendant le cinquantenaire, il faut maintenant redorer son blason à  l‘approche de 2012. Il reste un peu plus d’un an à  ATT pour cela. Messieurs les nouveaux ministres, préparez-vous !