Ils sont libres!

On craignait pour leur vie. Après qu'une dizaine d'officiels, principalement des préfets et sous préfets aient été assassinés par les…

On craignait pour leur vie. Après qu’une dizaine d’officiels, principalement des préfets et sous préfets aient été assassinés par les rebelles qui les détenaient, on a appris dans la soirée de lundi que le reste des otages, ont été libérés. C’’est donc à  la suite d’une intense pression de la communauté internationale et de négociations qui se sont déroulées tout au long de la nuit de dimanche 18 mai jusqu’à  aujourd’hui, que la MINUSMA est parvenue à  obtenir la libération de 32 prisonniers détenus par le MNLA. La Mission les a ensuite transportés à  son camp à  Kidal o๠ils ont subi un examen médical. Après Gao, la Minusma les transportera finalement à  Bamako au plus tôt, informe le communiqué. Quant au Représentant spécial du Secrétaire général M. Albert Koenders, il a insisté sur la nécessité de la restitution immédiate du gouvernorat aux autorités maliennes. Dans son allocution télévisée de la soirée, le président IBK a déclaré : « Les auteurs de ces prises d’otages et exécutions sommaires seront poursuivis, car ils ont commis un crime contre l’humanité ». Il faut espérer que cela ne soit pas que de vains discours, face à  une menace réelle, récurrente et qui à  chaque fois sape, le processus de paix. Hommage aux officiels assassinés Pour ceux qui ont été sauvagement, à  savoir le Cdt Mory Diarra, préfet de Tinessako, Agaly Ag Inamoud Yattara, préfet adjoint de Kidal, Amadou Belco Ba, Préfet de Kidal, Sékou Sissouma préfet adjoint de Tessalit, Lieutenant Paul Marie Sidibé, sous-préfet de Tinzawaten, Mahamane B. Maiga, sous-préfet de Boureissa, un informaticien et un autre travailleur du gouvernorat, la nation leur rend hommage : « Je vous fais le serment que ces crimes odieux ne resteront pas impunis », a aussi déclaré IBK face aux Maliens. Cette libération rapide a t’elle pu influer sur le discours du président de la république, qu’on attendait plus ferme. Elle montre en touts cas que le MNLA joue un jeu double. Car tantôt assassinent-ils pour montrer jusqu’à  quelles extrémités ils sont capables d’aller, tantôt reculent-ils pour soi disant participer aux efforts de paix. Comment se positionner face à  de tels bandits ? Il faut malgré tout remercier Dieu que le bain de sang ne soit pas allé plus loin, ce qui aurait sans doute sonné le glas de toutes négociations et définitivement enrayé tout processus de paix. Auquel des Touaregs, des Maliens qui sont contre ces agissementsterroristes, adhèrent parfaitement. Vigilance cependantÂ