Impact de la crise financière sur l’économie du Mali : le patronat livre son étude

La cérémonie d'ouverture des travaux était présidée par Lassine Boiré, ministre délégué auprès du ministre de l'Economie et des Finances,…

La cérémonie d’ouverture des travaux était présidée par Lassine Boiré, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, en présence des hauts responsables du CNPM. En effet, les gouvernements des pays développés, les grandes agences comme le FMI, les analystes et observateurs des phénomènes économiques prédisent une régression mondiale en 2009, et une probable reprise en 2010. Fort de ce constat, le CNPM opte pour des mesures afin de juguler les effets immédiats de la crise et préparer les entreprises à  la reprise dès qu’elle apparaà®tra. Crise économique et crise sociale Selon le président du CNPM, Moussa Balla Coulibaly, la crise économique mondiale porte en elle le risque de devenir une crise sociale pure et simple, o๠il appartient au gouvernement d’ouvrir le dialogue avec les acteurs de la vie et à  l’ensemble des citoyens sur les défis à  venir et les choix à  opérer pour y faire face. Pour M. Coulibaly, il s’agit pour le CNPM et son partenaire le BIT de faire un état des lieux du pays avant la crise financière ; mesurer l’impact de la crise financière et de la récession mondiale sur l’économie malienne et les populations/ le monde du travail ; suggérer des réponses nationales et sous-régionales permettant de prendre en charge les effets de cette crise sur notre économie. Avant de préciser que son service fonde un espoir sur une contribution efficace de tous à  l’amélioration de cette situation. Perspectives économiques Selon Lassine Boiré, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget, cet atelier d’échange d’informations, deuxième du genre organisé par le CNPM en l’espace de deux ans, contribue à  porter l’information à  la fois à  l’Etat et à  l’opérateur économique malien sur les perspective d’avenir et les positions à  tenir en terme de négociations avec les partenaires sociaux, techniques et financiers. Il a ensuite noté que l’Etat du Mali à  travers le département de l’Economie et des Finances et les partenaires sociaux ont montré un grand intérêt pour cette communication sur la crise financière internationale en acceptant de répondre à  toutes les sollicitations du secteur privé en la matière. « Le Mali, en tant que partie prenante au processus de libéralisation des échanges en sa qualité de membre de l’Organisation mondiale du commerce(OMC), ne peut rester en marge d’un phénomène mondial comme la crise financière internationale de ces deux dernières années » a précisé M. Boiré. A cet égard, continue-t-il, le gouvernement du Mali, le secteur privé malien à  travers le CNPM et les autres partenaires au développement, travailleront en synergie afin de contribuer au renforcement des capacités nationales pour un environnement favorable à  la maà®trise de l’information sur la crise financière et à  son exploitation judicieuse.