Incendie à l’ORTM : que s’est-il passé ?

Le lundi 27 avril 2010 aux environs de 18h20mn, les téléspectateurs de l'office de radiodiffusion télévision du Mali (ORTM) se…

Le lundi 27 avril 2010 aux environs de 18h20mn, les téléspectateurs de l’office de radiodiffusion télévision du Mali (ORTM) se sont tout à  coup vus suspendre leurs programmes. Aucun signal ne passait plus. l’écran est resté noir jusque vers 19h55mn, c’est-à -dire, 5 mn avant le début du journal du soir. Mais lorsque le signal est revenu, ce sont des publicités qui ne cessaient de passer et au bas de l’écran, on pouvait lire ‘suite à  quelques problèmes techniques indépendants de notre volonté, votre journal se sera diffusé qu’à  20h30 mn. Nous vous remercions de votre indulgence’. Lorsque le journal débute enfin, le journaliste Alassane Diombélé explique que la bandothèque de l’ORTM a été victime d’un incendie. Le journal ne pourra être diffusé que pendant 20mn au lieu de 30mn à  cause de quelques perturbations. Plus de peur que de mal Le journaliste Salif Sanogo nous explique qu’il y a eu plus de peur que de mal. « La bandothèque qui a été touché, regorge de certaines cassettes et archives de l’ORTM. Elle est également contiguà« à  la la salle des techniques à  partir de laquelle, les programmes sont diffusées. Mais heureusement celle-ci n’a pas été atteinte. » Il indique que l’incendie a été très vite maitrisé surtout grâce à  l’efficacité de certains agents de l’ORTM et des sapeurs pompiers venus très vite. Mr Sanogo précise que certaines cassettes ont été détruites et que la poussière des cendres qui se sont déposées sur d’autres, a presqu’endommagé d’autres. Mais, fort heureusement, C’’est la seule salle qui a été touché et les causes de l’incendie restent inconnues jusqu’à  présent. Il faut dire que cet incendie a créé une panique totale dans la cours de l’ORTM ce soir là , certains prenant leur jambe à  leur cou. Des cris de détresse venaient de partout. La ministre de la communication et des nouvelles technologies de l’information, Mme Diarra Mariam Flantiè Diallo bien qu’attristée par la situation se réjouit de la miniature des dégâts. Elle explique elle aussi qu’il y a eu plus de peur que de mal et que la majeure partie des archives a pu être sauvé. « Je salue le courage et la réactivité des journalistes de l’ORTM qui ont su garder leur sang froid face à  cet incendie. » Mme Diarra était soutenue dans cette épreuve, par certains de ses collègues dont, la ministre chargée des relations avec les institutions, celui de l’énergie et de l’eau et celle de la promotion féminine.