SantéConseils santé, Santé




Infections respiratoires : 3ème cause de mortalité chez les enfants

l'engagement de l'UNICEF Malgré les efforts consentis par les autorités de notre pays, l'état des lieux de la survie de…

l’engagement de l’UNICEF Malgré les efforts consentis par les autorités de notre pays, l’état des lieux de la survie de l’enfant reste caractérisé par une mortalité infantile de 96 pour mille, et une mortalité infanto-juvénile de 191 pour mille, selon l’enquête démographique et de santé IV. C’’est dire qu’au Mali, les IRA demeurent la 3ème cause de morbidité chez les enfants de moins de 5 ans. C’’est dans ce cadre qu’une stratégie d’intervention axée sur la formation des relais communautaires et des mères d’enfants de 2 mois à  5 ans, au diagnostic et à  la prise en charge des cas d’infections respiratoires aigues (IRA)simples, a été testée par le Centre de Recherche, d’Etudes et de Documentation pour la Survie de l’Enfant le (CREDOS) sur financement de l’UNICEF pour un montant de 169.159.015 francs CFA. 3.532 enfants de 2 à  59 mois étudiés en 2008 Ainsi, le CREDOS, conformément à  sa mission de recherche sociologique et médicale, a exploré le potentiel des approches communautaires pour améliorer la recherche de soins aux tous petits, particulièrement la formation au diagnostic et à  la prise en charge précoce des cas d’IRA simples. l’étude a été menée de juin 2008 à  août 2009, soit une durée de 15 mois, dans 16 villages des districts sanitaires de Kita, Niono, Kadiolo et Djenné. Elle a concerné 3.532 enfants de 2 à  59 mois ayant présenté au moins un épisode d’IRA (rhume, toux et pneumonie). Les résultats présentés aux différents acteurs concernés, doivent désormais constituer une base solide de données pour une intervention à  grande échelle. Parce qu’au regard des constats, le milieu communautaire est souvent victime de stéréotypes qui ne favorisent pas la mise en œuvre d’interventions participatives et responsables. Initiatives et recherches médicales Le Dr Ousmane Touré, secrétaire général du ministère de la santé dira lors de la cérémonie de restitution de ses résultats de l’étude au grand Hôtel ce mercredi : « Je voudrais signaler qu’à  l’instar du CREDOS, plusieurs initiatives et recherches opérationnelles sont menées par d’autres structures en faveur de l’enfant. Mais elles demeurent, malheureusement, méconnues. C’’est l’occasion pour moi d’inviter toutes les structures en charge de l’enfant à  faire front commun, pour partager les expériences en vue de conjurer les difficultés auxquelles sont confrontés les enfants. Cela permettra de déterminer les grandes orientations pour une amélioration des conditions de l’enfant dans le cadre d’une vision holistique, et de renforcer le plaidoyer auprès des autorités et des partenaires pour une mobilisation accrue en faveur des enfants ». l’enfant étant l’un des biens les plus précieux de l’humanité, toutes les actions qui concourent à  son maintien à  la vie et à  son épanouissement, doivent être des priorités pour tous.