Inondations : Une violente pluie frappe Bamako

l'hivernage est connu pour être par excellence la période des inondations.Longtemps craint par les populations, ces inondations s'accompagnent d'effets dévastateurs…

l’hivernage est connu pour être par excellence la période des inondations.Longtemps craint par les populations, ces inondations s’accompagnent d’effets dévastateurs réels. Après Tombouctou (lundi dernier), Sikasso (mercredi dernier), C’’est au tour de Bamako de goutter aux aléas des intempéries pour cette année. Ainsi, la forte pluie qui s’est abattue sur la capitale, dans la nuit du 16 au 17 juillet 2010, a été accompagnée d’effets dévastateurs. Même si aucune perte en vies humaines n’a été enregistrée, il faut reconnaà®tre le sinistre a été au rendez-vous. «Â Nous avons frolé le pire » s’exclame un habitant de Kalaban-coro Adekène. «Â La marée a fait des dégâts dans certains quartiers comme Sabalibougou et Niamakoro », nous a-t-on rapporté. Dans la journée du samedi, plusieurs dégats ont été constatés : des véhicules dans des caniveaux sur l’avenue de l’OUA, des concessions transformées en mares, des panneaux publicitaires arrachés ou ébranlés. Même des maisons se sont écroulées. C’’est le cas à  Senou, Niamakoro, Banconi, Diankinèbougou, Djicoroni Para, Banakabougou… Le vent violent qui accompagnait la forte pluie n’a épargné aucun objet sur son passage. Nombreuses sont les familles qui ont été victimes de la perte de leurs biens. La majorité d’entre eux ont indexé les plus hautes autorités. «Â Ils sont très négligeants dans la prise de mesures d’anticipations pendant l’hivernage ». Certains caniveaux de la capitale (en commune I et VI particulièrement) se sont retrouvés complètement bouchés. Cependant, diront certains, la responsabilité de la population en est pour quelque chose dans cette situation. En effet, disent-il, les caniveaux sont utilisés par certaines personnes comme des poubelles. En tout cas, l’orage de ce samedi sonne le glas d’une saison pluvieuse qui s’annonce capricieuse. Aux autorités d’être prévoyantes et aux populations d’être vigilantes. Rappelons que le 12 juillet dernier, la ville de Tombouctou a reçu 95 mm de pluies qui ont causé l’effondrement de 634 maisons et fait de 934 familles des sinistrés; Le comité de prévention des crises a procédé à  une évaluation des dégâts et envisage des mesures de gestion et de prévention pour le reste de la saison des pluies.