Insécurité : le gouvernement convoqué demain à l’Assemblée nationale

l'insécurité prend de l'ampleur. Au Sud : les braquages, vols à  mains armées, crimes, banditisme à  grande échelle et tout…

l’insécurité prend de l’ampleur. Au Sud : les braquages, vols à  mains armées, crimes, banditisme à  grande échelle et tout récemment un attentat terroriste… Au Nord, les tirs de roquettes succèdent aux explosions de mines. Ce qui met en jeu la politique sécuritaire des autorités maliennes, et vaut aux ministres de la défense et de la sécurité d’être convoqués. l’attentat du 7 mars a révélé aux populations, bamakoises, surtout l’absence d’un dispositif de sécurité digne de ce nom et les a amenées à  prendre conscience de leur vulnérabilité face à  des terroristes qui veulent semer la terreur. Après l’assaut contre Mounirou Cissé, le ministre de la Communication, Choguel Kokalla Maà¯ga, a annoncé que « désormais tous les véhicules non immatriculés, de jour comme de nuit, seront saisis. Le contrôle va s’intensifier à  Bamako. Nous voulons que la population coopère en cela. » Ces propos du porte-parole du gouvernement, pour nombre de commentateurs révèle l’absence d’un système efficace de prévention. Interpellations à  l’Assemblée Nationale l’ampleur du phénomène de l’insécurité, la pénurie de passeports et de cartes d’identité sont aujourd’hui des préoccupations importantes, au point qu’elles ont valu au gouvernement d’être convoqué par les députés à  l’Assemblée nationale pour s’expliquer. Le premier ministre Modibo Keà¯ta, le ministre de la sécurité, Sada Samaké, celui de la défense Tiéman Hubert Coulibaly, et d’autres membres du gouvernement sont attendus demain, jeudi 16 avril, à  la séance plénière de l’Assemblée nationale pour répondre aux questions des représentants du peuple. De plus, certaines questions des députés toucheront aux difficultés liées à  l’acquisition du passeport et de la carte d’identité nationale, des pièces administratives. Une autre préoccupation qui révolte au sein de l’opinion o๠l’on est d’avis qu’il s’agit d’une « pénurie orchestrée par l’administration. »