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International : Libye, le nouveau gouvernement contesté

Dans un communiqué, les Amazighs, une tribu berbère minoritaire persécutée sous le règne de Kadhafi, vivant dans l'ouest du pays,…

Dans un communiqué, les Amazighs, une tribu berbère minoritaire persécutée sous le règne de Kadhafi, vivant dans l’ouest du pays, a dénoncé la marginalisation des siens lors de la formation du nouveau gouvernement. Se jugeant exclue des ministères importants. Pour les membres de ce groupe, leur représentativité dans le gouvernement ne correspond pas à  leur présence et à  leur contribution à  la révolution. Ils demandent une plus grande reconnaissance de leur culture et de leur langue au sein de la nouvelle Libye. A Benghazi, C’’est les tribus Aouagi et Maghariba qui ont exprimé leur rejet du gouvernement d’ Abdel Rahim Al-Kib, dénonçant, eux aussi, la mauvaise représentativité au sein du pouvoir exécutif des ressortissants de la ville, fer de lance de la contestation contre Mouammar Kadhafi. Ils ont déployé une affiche sur laquelle on pouvait lire « Non à  un gouvernement d’étrangers! ». Les manifestants sont allés jusqu’ à  appeler les Libyens, et les Amazighs en particulier, à  geler provisoirement leur coopération avec le Conseil National de Transition (CNT) ainsi qu’avec le gouvernement tant que le CNT ne prêtera pas attention à  leurs revendications. Dans un communiqué, les Amazighs, une tribu berbère minoritaire persécutée sous le règne de Kadhafi, vivant dans l’ouest du pays, a dénoncé la marginalisation des siens lors de la formation du nouveau gouvernement. Se jugeant exclue des ministères importants. Pour les membres de ce groupe, leur représentativité dans le gouvernement ne correspond pas à  leur présence et à  leur contribution à  la révolution. Ils demandent une plus grande reconnaissance de leur culture et de leur langue au sein de la nouvelle Libye. A Benghazi, C’’est les tribus Aouagi et Maghariba qui ont exprimé leur rejet du gouvernement d’ Abdel Rahim Al-Kib, dénonçant, eux aussi, la mauvaise représentativité au sein du pouvoir exécutif des ressortissants de la ville, fer de lance de la contestation contre Mouammar Kadhafi. Ils ont déployé une affiche sur laquelle on pouvait lire « Non à  un gouvernement d’étrangers! ». Les manifestants sont allés jusqu’ à  appeler les Libyens, et les Amazighs en particulier, à  geler provisoirement leur coopération avec le Conseil National de Transition (CNT) ainsi qu’avec le gouvernement tant que le CNT ne prêtera pas attention à  leurs revendications.