Investiture, première partie…

"Un tel évènement, ça n'arrive qu'une fois tous les cinq ans, précise Sékou, journaliste, alors, pas moyen de manquer ça".…

« Un tel évènement, ça n’arrive qu’une fois tous les cinq ans, précise Sékou, journaliste, alors, pas moyen de manquer ça ». L’investiture d’IBK, ou du moins, la première partie aura lieu le mercredi 4 septembre, devant les juges de la Cour Suprême au Centre International de conférence de Bamako, en présence des officiels, diplomates accrédités, invités, sans oublier la presse. Une salle de 3000 places, qui à  n’en pas douter, sera pleine à  craquer et refusera du monde. Puis le 19 septembre, en compagnie des Chefs d’Etats de la sous région, au stade du 26 Mars, la deuxième partie de l’investiture, aura un caractère plus grandiose, voire populaire. De nombreux chefs d’Etats comme Idriss Déby Itno ou encore Alassane Ouattara seront attendus à  cette grande messe. L’investiture du 4 septembre, consacrera ainsi Ibrahim Boubacar Keita comme le Président de la République et marquera son entrée en fonction. Pour IBK, le ballet a déjà  commencé avec une tournée sous régionale qui l’a conduit du Tchad, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso et au Niger et qui visait à  remercier ses homologues africains dans la résolution de la crise malienne. Une crise loin d’être finie. Si IBK a remercié Idriss Déby du rôle joué par les tchadiens au Nord Mali, il a réaffirmé à  Ougadougou que Blaise Compaoré demeurait le médiateur de la crise malienne. Il reste en effet à  poser les jalons du dialogue déjà  amorcé par Compaoré avec les groupes armés du Nord, notamment le MNLA, qui revendique toujours l’autonomie de l’Azawad. Du côté malien les négociations se feront sur la base d’une intégrité non discutable du territoire national. Un défi pour les nouvelles autorités. Il faut rappeler que le nigérien Mahamadou Issoufou a toujours été à  l’avant garde du combat contre la menace terroriste dans le Sahel et son aide et l’expérience du Niger, en matière préventive, seront précieuses pour le président malien. Si la France a déjà  fait une grosse partie du travail en chassant les djihadistes les plus radicaux du Nord Mali, il reste à  sécuriser les frontières et à  se rapprocher du voisin algérien pour mener le combat contre les fous de Dieu.