Isovision Mali, votre média « clé en main »

« Nous avons commencé nos activités au Mali avec un premier marché de l'ORTM, à  qui nous avons fourni des…

« Nous avons commencé nos activités au Mali avec un premier marché de l’ORTM, à  qui nous avons fourni des stations de secours pour les antennes de Tombouctou, Gao et Mopti, au plus fort de la guerre au nord », se souvient Jean Louis Nzolly, diplômé en ingénierie de l’audiovisuel. à€ à  peine 40 ans, il s’est lancé en 2012, après avoir collaboré avec des agences de communication de la place, en achetant la franchise d’Isovision pour le Mali, le Burkina Faso, le Gabon et la Côte d’Ivoire. « Au fil des années, nous avons vu notre portefeuille de clientèle s’élargir et nous avons diversifié nos produits », raconte l’entrepreneur, qui reverse entre 3 et 5% de ses bénéfices au propriétaire de la marque Isovision en France. « C’est une approche intéressante, car nous bénéficions ainsi d’une expertise reconnue au niveau international », explique-t-il. Une technologie qu’il n’est pas toujours évident de faire accepter aux employés de ses clients, « certains ne sont pas encore prêts à  lâcher l’analogique qu’ils pratiquent depuis des années pour le numérique ». Aujourd’hui, Isovision Mali se positionne sur trois créneaux complémentaires que sont l’ingénierie des systèmes radio et TV, la distribution de produits high-tech dans le domaine du broadcast, et l’offre de services combinée TV et Internet. « Nous proposons notre expertise d’intégrateur pour la mise en place de chaà®nes de télévision complètes avec un accompagnement à  la mise en service. Ainsi, Isovision réalise des systèmes clé en main ». Des dizaines de radio ainsi que des télévisions privées ont confié leur installation à  Isovision Mali, dont Segou TV, lancée à  la fin 2015. Créée avec un capital de départ de dix millions de francs CFA, Isovision Mali emploie aujourd’hui une dizaine d’employés et entend continuer sa croissance afin de se positionner parmi les acteurs stables et incontournables d’un secteur en plein développement depuis la libéralisation de l’audiovisuel malien.