Les premiers résultats tombés ces dernières heures donnent le Likoud, le parti de Netanyahu vainqueur des législatives de ce 17 mars. Il arrive en tête avec 24% des voix contre 19% pour le centre gauche. Une véritable surprise Ses adversaires ne vendaient pas cher son avenir politique. Les dernières heures de la campagne et surtout les sondages auprès des votants ne le donnaient pas favori. Et pourtant,les chiffres déjouent les pronostics et semblent conférer à Benjamin Netanyahu un avantage pour former le prochain gouvernement. Dans la matinée, son adversaire travailliste, Isaac Herzog, a reconnu la victoire de Benjamin Netanyahu, lui souhaitant « bonne chance ». Le Likoud devance donc la liste de centre gauche Union sioniste de son principal rival, Isaac Herzog, qui obtient 19,06% des suffrages, selon la Commission électorale centrale, après dépouillement de 70% des bulletins de vote. La Commission n’a pas précisé pas ce que cela représentait en termes de sièges à la Knesset (le parlement israélien, NDLR), qui en compte 120. Mais la radio publique israélienne a déclaré que les pourcentages communiqués par la Commission représentaient 30 sièges pour le Likoud et 24 pour l’Union sioniste. Vers un troisième mandat Ce mardi soir, Benjamin Netanyahu revendiquait la victoire et a salué ses partisans qui l’ont soutenu jusqu’au bout. « Contre tous les pronostics, nous avons signé une grande victoire pour le camp national sous la conduite du Likoud ! », a-t-il lancé devant ses supporteurs en liesse à Tel-Aviv. A présent, « nous devons construire un gouvernement fort et stable », a-t-il ajouté. Une fois que les résultats officiels auront été proclamés, Reuven Rivlin, le président israélien, aura sept jours pour choisir à qui confier la formation du gouvernement. Les consultations ont commencé dès mardi. Le scrutin, auquel ont participé 71,8% des électeurs (contre 67,8% en 2013), passait dans une large mesure pour un référendum pour ou contre Benjamin Netanyahu. Ces résultats semblent lui assurer un troisième mandat consécutif, son quatrième mandat en comptant celui de 1996-1999.
