Je « SMS » Modibo Sidibé

Toutes les associations de soutien étaient représentées lundi 12 mars au quartier général de campagne de l'ancien Premier ministre Modibo…

Toutes les associations de soutien étaient représentées lundi 12 mars au quartier général de campagne de l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé à  l’occasion de l’annonce de la tenue d’une Convention nationale le 25 mars. Le sens de « Je SMS » Le but de l’événement est de «Â mobiliser les Maliens pour porter Modibo Sidibé à  la tête du Mali le 8 juin 2012 », a déclaré Abdoulaye Dia, président du Collectif des cadres favorables au candidat. Lors de cette Convention les clubs, mouvements, associations et partis politiques en faveur du candidat indépendant se retrouveront pour mutualiser leurs actions à  travers le territoire national. Le point de presse n’a épargné aucun détail relatif aux aspects organisationnels de cet évènement que voulu grandiose. Le conférencier a saisi l’occasion pour dévoiler le sens de l’expression «Â Je SMS » (« Je soutiens Modibo Sidibé »), largement diffusée dans les médias et sur les panneaux publicitaires. Ce slogan sera affiché sur un minibus qui fera le tour du Mali pour expliquer aux populations le sens de la Convention qui sera signé au Stade du 26 Mars. Le véhicule visitera toutes les capitales régionales et aura à  son bord deux animateurs. Pas favori dans les sondages Rappelons que depuis plus d’un an, des associations, mouvements et clubs de soutien réclament la candidature de Modibo Sidibé à  l’élection présidentielle. Avant de répondre favorablement à  l’appel de ses militants le 17 janvier, l’ancien Premier ministre a d’abord tenu à  faire le tour du Mali pour solliciter l’avis et la bénédiction des autorités religieuses et coutumières. Le candidat a parcouru 100.000 km et rendu visite à  plus de 1000 villes, villages et hameaux. Si pour de nombreux observateurs ses chances sont limitées dans la mesure o๠il ne dispose pas d’un appareil politique à  la hauteur de son ambition présidentielle, force est de constater que l’ancien Premier ministre resserre de plus en plus ses rangs. Il a rallié à  sa cause une quinzaine de partis politiques et plus de 150 associations, sans compter plusieurs barons de certains grands partis.