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Jeamille Bittar : l’irrésistible ascencion d’un homme d’affaires malien

Un homme à  la hauteur de son ambition Trois ans après son élection à  la tête de la Chambre de…

Un homme à  la hauteur de son ambition Trois ans après son élection à  la tête de la Chambre de Commerce et d’industrie, le natif de San a nourri des initiatives pour mettre la chambre sur l’orbite. Il s’agit entre autres de l’initiation de projets d’industrialisation, de construction de sièges pour les chambres consulaires régionales, l’aménagement du parc d’exposition de Bamako, la recherche de financements et de partenaires stratégiques pour les opérateurs économiques, la restructuration de la Chambre, la création du centre de conciliation et d’arbitrage le 29 juillet 2004, la réunification de la grande famille des opérateurs privés ont été réalisés en grande partie grâce à  Bittar. Les opérateurs économiques sur pivot Cette courte période a suffi à  Jeamille Bittar pour honorer ses engagements aux yeux des opérateurs économiques maliens qui venaient de l’élire au poste de Président de la plus prestigieuse institution du monde des affaires. L’homme n’a pas tardé à  afficher ses ambitions de faire du secteur privé le moteur du développement et de la croissance économique. Son programme axé essentiellement sur la résorption des problèmes du secteur et la stimulation des investissements dans le pays, s’est vite concrétisé par une volonté de remettre le secteur privé en confiance face à  ces partenaires. Ce jeune fraichement élu président de la CCIM avec ses ambitions et ses nouvelles initiatives a fait l’objet d’attention de la part du Président de la république pour accorder une place de choix dans sa politique économique au secteur privé. Ses efforts gigantesques ont fait que les opérateurs économiques ont été impliqués dans les voyages présidentiels. Surtout dans les pays qui constituent une destination commerciale privilégiée. « Le voyage récent du président Att avec les opérateurs économiques à  Qatar en est une preuve palpable. Second mandat à  la CCIM Jeamille Bittar candidat à  sa propre succession a triomphé face à  son adversaire, Ousmane Guittèye le 1 octobre 2006 aux élections consulaires de la CCIM. Grâce à  son bilan élogieux. C’’est le 31 juillet 2008 que Bittar a été installé pour un nouveau mandat de quatre ans. Après un feuilleton de contentieux entre lui et son adversaire Guitteye qui avait introduit des requêtes sans succès pour annuler sa victoire, Bittar a pu maintenir son fauteuil président de la CCIM. Au cours de son installation à  la chambre consulaire Régionale, le président élu a adressé ses sincères remerciements à  tous : « le présent mandat est placé sous le signe de la cohésion retrouvée, de l’unité renforcée et de la consolidation des acquis ». Jeamille Bittar en a profité pour inviter ses camarades au travail afin de jouer un rôle de levier pour la performance et la compétitivité contenues dans le Programme de Développement Economique et Social (PDES) du Président de la République Amadou Toumani Touré. Ne cachant pas son ambition pour le Mali, il s’est ensuite présenté candidat pour la présidence du conseil économique social et culturel (CESC). Et l’a remporté. Bittar nouveau président du CESC C’est donc lui qui pilotera le Conseil Economique, Social et Culturel pendant 5 ans. Aidé de Siaka Diakité, son vice président et patron de l’Union Nationale des travailleurs du Mali. à‰lu par ses pairs la semaine dernière à  Koulouba, Jeamille Bittar, est un homme connu de tous dans le monde des affaires économique même si certains lui gardent un œil revanchard. C’’est grâce à  son expérience son dynamisme dans les affaires et sa sociabilité que le cheval blanc de San a été élu. Son altruisme et sa rigueur constituent des atouts pour son ascension dans les affaires. Ambitieux et fair-play à  la fois Jeamille Bittar a d’ailleurs connu une cuisante défaite aux élections législatives de 2007. Rigoureux dans la gestion et régulier dans les affaires, Jeamille Bittar de l’avis de ses proches collaborateurs, est un véritable homme de principes. Il ne tergiverse jamais sur les règlements et ne badine point sur les sanctions. Dès sa réélection à  la présidence de la chambre de commerce et d’industrie du Mali, il est sorti des sentiers battus ses nobles ambitions. Au programme, la relecture des textes organiques de cette institution vieille de plus d’un siècle, les réalisations des sièges pour certaines représentations régionales ainsi que des entrepôts dans les ports de Tema, Abidjan, Dakar, Lomé, Cotonou et Nouakchott. Les entreprises Bittar constituent aussi les transports et cars qui sillonnent tout l’intérieur du Mali. Les imprimeries également, et l’on ne saurait être surpris un jour de voir Bittar briguer la magistrature suprême au Mali, au vu de sa fulgurante ascencion.