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Jeux paralympiques : une belle présence africaine

Le sport et les valeurs olympiques, ce n'est pas réserver aux personnes valides. C'’est le message que véhicule les jeux…

Le sport et les valeurs olympiques, ce n’est pas réserver aux personnes valides. C’’est le message que véhicule les jeux paralympiques qui ont pris le relais le mercredi dernier des JO à  Londres. Pour la première fois depuis le début de l’histoire de ces jeux, l’Afrique est représentée par 43 athlètes, un record selon le Comité international paralympique (IPC). Dix pays sont absents (Botswana, Congo, Guinée, Guinée Equatoriale, Sao Tome et Principe, Seychelles, Somalie, Swaziland, Tchad et Togo), ce qui fait 43 pays (donc 8 pour la première fois) participants contre 32 en 2008 à  Pékin. Manque de moyens mais volonté de fer Etre handicapé n’est pas chose aisé. Etre un sportif handicapé l’est encore moins. En effet, surtout en Afrique, sport et handicap ne font pas bon ménage. Les fédérations subsistent tant bien que mal avec des ressources minimes comparativement à  ce qui est octroyé aux sportifs valides. Les moyens techniques adaptés sont quasi inexistants et C’’est surtout une question de volonté pour se maintenir au haut niveau. Et à  la longue, ces efforts commencent à  payer. En témoigne l’accroissement constant du nombre de participants africains aux jeux. Le président du Comité International Paralympique, Philip Craven, a d’ailleurs salué le « buzz extraordinaire autour des Jeux ». Si la plupart des délégations ne comptent qu’un ou deux athlètes, des pays comme le Cameroun avec dix athlètes de niveau mondial, font mieux. En attendant d’avoir des prothèses et autres matériels adaptés, les pratiquants africains de handisport tentent de rivaliser avec leurs pairs, à  force de courage et de volonté. Et soutiennent ceux qui sont des espoirs de médailles, symboles de leur combat. C’’est le cas du Sud-Africain Oscar Pistorius. « Blade Runner », la star des jeux Oscar Pistorius lui dispose de tous les équipements qu’il faut pour ces jeux paralympiques. l’homme est doté de ses prothèses en fibre carbone, qui lui valent le surnom de « blade runner ». Pistorius est sans conteste la grande star africaine de ces jeux. C’’est en effet la première fois qu’un athlète, double amputé de surcroit, court à  la fois avec les valides et les handicapés. Aux JO d’été, il a atteint la demi-finale du 400 m et la finale du relais 4×400 m. Et malgré sa dernière place de l’Afrique du Sud, C’’est un tonnerre d’applaudissement qui a salué son arrivée. Né sans péronés à  Johannesbourg le 22 novembre 1986, Oscar Pistorius a été amputé des jambes à  l’âge de onze mois. Se jetant malgré cela à  corps perdu dans le sport dès l’enfance, il s’essaye au waterpolo, au cricket, à  la boxe… mais choisit la course après une fracture du genou en jouant au rugby.