Journée internationale de l’Enfant africain : non au mariage précoce

À l’occasion de la journée internationale de l’Enfant africain 2016, les ambassades et hauts commissariats du Canada à travers toute…

À l’occasion de la journée internationale de l’Enfant africain 2016, les ambassades et hauts commissariats du Canada à travers toute l’Afrique affichent une nouvelle fois leur engagement et leur soutien en faveur de programmes menés au niveau national, en offrant aux enfants et aux défenseurs un support pour raconter leurs histoires.

Le ministre de la promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille, Mme Sangaré Oumou Ba accompagnée d’une forte délégation, a assisté ce lundi 13 juin 2016, dans les locaux de l’ambassade du Canada, à une exposition photo sur les mariages d’enfants précoces et forcés, qui sera présentée le 16 juin lors de la cérémonie organisée par le gouvernement du Mali au CICB. Il s’agit d’une toile murale, réalisée par des jeunes artistes engagés, sous la houlette de Souleymane Ouologuem, artiste plasticien et président du centre ‘’ANW-KO’ART’’. « L’art mural est l’une des plus anciennes formes de revendication. Depuis les balbutiements de la civilisation, les murs sont utilisés pour éduquer, assembler et transmettre des messages percutants. Comme les fleurs, les murs peuvent abandonner leur état de structures sans vie pour devenir des chefs-d’œuvre saisissants, grâce à une imagerie, un récit et des détails esthétiques frappants », explique-t-il.

Du 13 au 17 juin 2016, le Canada collabore avec les artistes, écoles et partenaires africains dans le cadre du projet « Murs en fleur » pour célébrer la journée internationale de l’Enfant africain. « Nos murs seront transformés en récits colorés et saisissants illustrant l’importance de protéger les droits des enfants s et montrant en quoi l’accès à une éducation de qualité permet aux filles africaines de réaliser leur plein potentiel et de devenir des vecteurs de changement dans leurs propres familles et communautés », indique Miriam Van Nie, conseillère politique à l’ambassade. En période de conflit et de crise, les filles sont exposées à un risque accru pour ce qui est des mariages d’enfants, précoces et forcés. « Pour mettre un terme au mariage d’enfants, il est indispensable de faire en sorte que les filles aient accès à une éducation de qualité », déclare Mme Sangaré Oumou Ba, ministre de la promotion de la Femme de l’Enfant et de la famille. Cela est d’autant plus pertinent lorsqu’on sait qu’en Afrique subsaharienne, moins de 25% des filles en âge de fréquenter l’école secondaire sont inscrites dans un établissement.