Journée Mondiale de l’eau : Près de 900 millions de personnes souffrent du manque d’eau potable.

De l'eau propre pour un monde sain Cette journée a été une occasion pour les organisateurs de présenter le discours…

De l’eau propre pour un monde sain Cette journée a été une occasion pour les organisateurs de présenter le discours de la directrice générale, de l’organisation des Nations-Unies pour l’éducation la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova. Cette année la journée mondiale de l’eau a pour thème « De l’eau propre pour un monde sain », une occasion pour le coordinateur du projet Niger Loire, Bandiougou Diawara de faire le bilan des activités de son projet, qui un projet pilote pour les femmes teinturières de Dianéguela en commune VI. C’’est Mama Pléah qui représentait, le représentant du bureau multipays de l’Unesco pour le Mali, Niger, Burkina Faso , Guinée et l’UEMOA .  » De l’eau propre pour un monde sain », ce thème permet aux responsables de l’UNESCO d’examiner les faits. Selon le message de la directrice générale plus 2,5 milliards de personnes vivent sans installations sanitaires suffisantes. On estime à  884 millions le nombre de personnes qui n’ont pas accès à  une eau de boisson salubre, la plupart se trouvant en Afrique. 1,5 million d’enfants meurent de maladies hydriques Chaque année, environ 1,5 million d’enfants meurent de maladies transmises par l’eau (maladie hydrique). La dégradation de la qualité de l’eau des rivières, des fleuves, des lacs et des nappes souterraines a des répercussions directes sur l’écosystème et la santé des êtres humaines. Une telle situation représente une terrible tragédie humaine, et un obstacle majeur pour le développement. « l’eau est essentielle à  la vie sur terre. Pour que les populations humaines et les écosystème puissent se développer, l’eau doit être propre, elle doit rester propre et surtout elle doit être accessible à  tous ». Selon la directrice générale de l’UNESCO, il reste encore beaucoup à  faire pour changer la vie de millions de personnes. « En cette journée mondiale de l’eau, J’exhorte les gouvernements, la société civile, le secteur privé et toutes les parties prenantes à  placer l’objectif ‘’De l’eau propre pour un monde sain » au tout premier rang de leurs priorités ». La teinture, facteur de pollution de l’eau souterraine La seconde partie de la rencontre a été consacrée au projet Niger –Loire gouvernance et culture, il y a une présentation de l’action pilote « Appui aux teinturières de Bamako », une projection de quelques minutes sur les activités des femmes, les nuisances de leur travail et les difficultés auxquelles elles sont confrontées. Selon Bandiougou Diawara, le coordinateur du projet l’action pilote « Appui aux teinturières de Bamako » est destiné à  améliorer les conditions sanitaires et de travail des femmes teinturières et à  renforcer leurs compétences et leur professionnalisation. Elle vise également à  lutter contre la pollution de fleuve Niger et des eaux souterraines par les produits chimiques utilisées en teinturerie. Elle se décline en trois volets « Un volet « Etudes » relié aux aspects socio-anthropologiques, environnementaux et médicaux de l’activité. Ce volet intègre également les aspects chimiques (analyses des effluents en vue de la mise en place d’un système de prétraitement) et techniques (conception des équipements) ». Il y aura la sensibilisation, la formation qui permettra de sensibiliser les teinturières et les autorités sur les risques sanitaires, de former les teinturières aux techniques de manipulation des produits chimiques et pour produire des manuels d’information. Après le travail d’une commission de sélection de site, C’’est Dianéguela qui a été choisi, par les responsables du projet Niger-Loire. Une parcelle de 1300 m2 a été officiellement mise à  disposition par la commune pour abriter le centre qui sera doté d’espace de travaux modernes (hangars) d’un magasin, de toilettes, et d’une station de prétraitement. l’étude d’avant projet détaillé est en cours, elle sera finalisée en avril 2010. Les teinturières auront droit à  une formation faite à  la carte et sera adoptée aux besoins individuels de chaque teinturière tout en les regroupant par catégories.