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Karim Keita, le fils d’IBK, ferait-il un bon député ?

On le soupçonne de vouloir devenir député en Commune II dans la perspective des législatives de novembre 2013. Mais ce…

On le soupçonne de vouloir devenir député en Commune II dans la perspective des législatives de novembre 2013. Mais ce n’est plus un soupçon désormais mais une démarche engagée par Karim Keita. En outre, le fils d’IBK même s’il est incontestablement proche des milieux politiques, bénéficiera t-il du soutien de son pater dans la course à  l’hémicycle sous les couleurs du RPM ? Pas si sûr. Pour le RPM, les enjeux sont de taille pour remporter le maximum de sièges à  l’Assemblée Nationale et avoir la majorité, qui permettra au président IBK d’engager les grandes réformes. « Le moment est mal choisi et Karim Keita doit se faire discret. Quand on a des ambitions politiques, on attend pas que son père devienne président pour militer au sein du parti. A ma connaissance, on ne l’a jamais vu militer et en faisant cela, il peut porter préjudice à  l’image de son père », estime ce député RPM. Objectif de ce parti, tombé en disgrâce aux dernières communales de 2009 et qui aujourd’hui compte aujourd’hui 9 sièges à  l’Assemblée Nationale : obtenir une large victoire aux prochaines législatives et donner les pleins pouvoirs au président IBK. « La machine RPM, même si elle n’a pas fait élire IBK fait désormais peur à  certaines formations politiques, juge cet éditorialiste. La campagne d’IBK, s’est essentiellement faite autour de son image et de sa personnalité très populaire ». « Alors, je vois mal le protocole gérer et l’image du père et celle du fils », poursuit notre honorable à  l’Assemblée nationale. Député en commune II Pourquoi la commune II ? Karim Keita en a l’ambition. Et l’ aurait fait savoir. D’aucuns estiment que c’est le fief des familles fondatrices de Bamako, entre Bozola, Quinzambougou, Niaréla, Bagadadji, Médina Coura, les plus vieux quartiers de Bamako, o๠l’on se demande bien ce qu’y ferait le fils Keita.  » C’est un mauvais choix, il y a des gens qui sont plus militants que Karim Keita et ont tissé leur réseaux depuis longtemps pour s’imposer dans cette commune II », précise un journaliste de la place. Si des sources indiquent que le grand patron de Sébénicoro ne verrait pas cette affaire d’un bon oeil, malgré tout, Karim souhaiterait convaincre son père en choisissant un mandat électif. Les langues s’étaient même déliées pour lui apposer un poste à  la présidence, ou dans le gouvernement, mais Karim n’a certainement pas besoin d’un décret pour conseiller son père. Ni IBK besoin de nommer son fils, NDLR… Pour ce jeune diplômé de l’université de Québec, vite rentrée au Pays, et PDG d’une société de conseils et de location de véhicules, la gouaille, le franc parler et les réseaux sont bien sur quelques armes pour se lancer dans la course aux législatives, avec l’aura de Papa, ne le nions pas. « Katio sait parler, il sait convaincre, il ne vous lâche pas », prévient l’un de ses proches amis, homme d’affaires. Karim Keita, éligible ? Affaire à  suivre.